Les greffiers et les corps communs en grève à partir d’aujourd’hui

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Les greffiers et les corps communs du secteur de la justice recourent encore une fois à la protestation. En effet, ils observeront, à partir d’aujourd’hui une grève de trois jours, au niveau national.Le secteur de la justice renoue avec la protestation, après une période d’accalmie. La fédération nationale des travailleurs du secteur de la justice (FNSJ) affiliée au syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (SNAPAP) justifie le recours à la protestation par l’absence de dialogue avec le département de la tutelle. «Suite à la fermeture des portes de dialogue avec le ministère de la tutelle, nous avons décidé d’observer trois jours de grève pour porter haut et fort nos revendications», a affirmé hier, Mourad Ghedia, président de la FNSJ. Ce dernier a dénoncé la politique de «menace exercée par la tutelle à l’égard les travailleurs qui ont participé aux sit-in observés, jeudi passé au niveau des tribunaux au niveau national», s’est indigné l’interlocuteur. Le même responsable met en exergue la nécessité d’appliquer la convention qui a été signée, le 23 février 2011, entre ladite organisation syndicale et le ministère de la justice et garde des sceaux. «On demande l’application de cette convention qui contient 22 points de revendications, y compris l’augmentation du salaire de base des travailleurs du secteur de la justice», a martelé M.Ghedia. Pour ce qui est des revendications mises en avant par les protestataires, figurent l’intégration et la titularisation de tous les travailleurs appartenant aux corps communs, en plus d’une augmentation de salaire égale à 100%, la généralisation du transport sur l’ensemble des conseils de justice et la recomposition de la commission nationale des œuvres sociales. Les grévistes réclament également, la réintégration dans leurs postes, de l’ensemble des syndicalistes radiés et exclus «abusivement» ainsi que la prise en charge des fonctionnaires atteints de maladies chroniques et les familles de ceux qui se trouvent à la retraite. 

Samira Saïdj

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