Après l’examen des professeurs du cycle moyen, qui a eu lieu le week-end dernier à Bouira, c’est au tour de leurs collègues du primaire de se présenter, hier et avant-hier, au lycée Ouamrane, sis au chef-lieu de la wilaya, pour subir les épreuves pratiques de l’examen de promotion. En tout, près de six cents instituteurs ont pris part à cette session d’évaluation après avoir suivi des cours dans le cadre de la formation continue depuis le mois de janvier dernier. Répartis en deux groupes, les enseignants de langue française ont eu droit à quatre épreuves. Au premier jour, soit le vendredi dernier, les candidats ont été évalués dans le module de syntaxe et la didactique de la discipline. Quant au second jour, c’est la psychopédagogie et les TIC qui ont été programmées. Ce test préparé par le centre de l’université continue de Bouira a été décisif pour ce corps d’enseignants classés dans la catégorie 10 pour leur permettre d’accéder à des catégories supérieures, à savoir professeur de l’école primaire de catégorie 11 ou professeur principal de l’école primaire porté à la catégorie 12. Seulement, pour cette fois-ci, la catégorisation de ces enseignants s’avère différente de celle proposée aux autres ayant suivi la même formation mais qui s’est étalée sur trois années au lieu d’une. Les premiers ont eu droit à un grade beaucoup plus important, à savoir celui de professeur formateur pour tout enseignant ayant suivi la formation et qui comptabilise plus de vingt années d’expériences. Mais, visiblement, le cas ne sera pas identique pour ceux qui ont été formés durant l’exercice en cours. D’après les informations recoupées, le grade de professeur formateur n’est pas à l’ordre du jour de la classification. Mais, les enseignants rencontrés sur les lieux de l’examen n’ont pas perdu espoir de voir leur tutelle revoir cette loi pour mettre les enseignants ayant suivi cette formation dans le même diapason. Notons, enfin, que cette épreuve d’évaluation s’est déroulée dans de bonnes conditions, et ce qui a été remarquable est la présence des «candidats» au centre de l’examen et les absences n’ont pas été enregistrées.
S. M.