Les étudiants de la faculté des Lettres et Langues en grève illimitée

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Les étudiants de la faculté des Lettres et Langues de l’université «Akli Mohand Oulhadj» de Bouira, qui compte trois départements, ont entamé dans la journée d’hier, une grève illimitée. Ce mouvement de contestation, a-t-on appris, est initié par le comité autonome des étudiants de cette faculté. Plusieurs raisons ont poussé les contestataires à mener cette action. Ils réclament, entre autres, l’amélioration de leurs conditions d’études. Les protestataires, rassemblés depuis les premières heures de la matinée devant l’entrée principale de la faculté dénoncent également «le manque d’infrastructures telles que les amphithéâtres et les salles de TD». Une situation qui entrave le bon déroulement de leurs études, affirment-ils. «Le grand problème auquel nous faisons face, est celui du manque de salles de cours et de T.D, notamment pour les étudiants en poste graduation. Les étudiants font le tour de l’université pour trouver un amphithéâtre ou des salles libres pour leurs séances de cours», se désole l’un des étudiants, membre du comité autonome de la faculté. La surcharge des classes et des amphithéâtres figurent aussi parmi les points soulevés par les étudiants grévistes. En outre, les grévistes relèvent ce qu’ils qualifient d’«anomalies» dans le nouveau système LMD et demandent la réintégration des étudiants licenciés en première années master et l’accès aux salles d’internet. «Je n’ai aucune idée sur le système LMD. Nous n’avons reçu aucune explication concernant l’application de ce système. Pire encore, selon nos camarades diplômés, les services de la fonction publique ne reconnaissent même pas nos diplômes», nous dira un étudiant en première année au département de langue et culture amazighe (DLCA). Pour l’instant, la détermination des étudiants donne tout l’air d’être inflexible et les grévistes affirment ne pas faire marche arrière jusqu’à satisfaction totale de l’ensemble de leurs revendications.

O.K

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