Peu avant que les fortes pluies n’arrivent, les équipes de la voirie de l’APC et de l’Office National de l’Assainissement local ont lancé des opérations de nettoyage de tous les avaloirs et autres regards d’égouts. En effet, de leur côté les services relevant de la municipalité ont sillonné toutes les artères de la ville où les travailleurs ont ramassé toutes les feuilles mortes tombées sur la chaussée et autres gravats pouvant obstruer les avaloirs. » C’est une opération routinière. On n’a pas attendu que les feuilles mortes tombent ou que l’hiver arrive. Quotidiennement, on fait une inspection dans toute la ville et quand on s’aperçoit qu’il y a cumul de saletés, l’équipe est dépêchée sur les lieux. Si vous avez remarqué durant plus de trois jours, nous nous sommes attelés à débarrasser toutes les terres déposées en pleine chaussée à l’entrée de la ville, du côté de la pompe à essence », nous dira une source proche de cette équipe. De leur côté les agents de l’ONA ont repéré tous les points sensibles qui pourraient être à l’origine de la stagnation des eaux sur la chaussée. Au niveau de l’endroit situé à proximité de la bibliothèque communale en cours de réalisation par exemple, les agents de cet organisme ont débouché le caniveau souvent rempli de gravats, afin d’éviter que les eaux pluviales ne bloquent la circulation et ne causent des dégâts, notamment aux véhicules de passage. Il faut dire qu’en raison du manque de caniveaux, beaucoup d’eau dévale de la rue principale pour ensuite former parfois de grandes marres sur cet endroit. En tout cas, depuis la mise en place du service de l’ONA, de nombreuses situations ont été résolues aussi bien dans cette municipalité que dans les autres communes de la daïra et même de Tizi-Gheniff. Justement, pour éviter la circulation des eaux pluviales sur la chaussée, d’autant plus que tous les accès ont été récemment bitumés en tapis, une opération, consistant à canaliser ces flux et les faire couler à proximité des bordures des trottoirs, a été déjà faite au début du mois dernier. Tout cela rentre bien sûr dans les directives reçues pour éloigner le spectre d’inondations. Dans le cadre de l’entretien des routes nationales, les cantonniers de la subdivision des travaux publics sont sur le qui-vive, car il faut dire que ces axes routiers, notamment la RN 25 entre Draâ El-Mizan et le Pont noir via Ait Yahia Moussa, enregistrent chaque hiver des éboulements. Cette subdivision a plus de cent cinquante kilomètres de routes à entretenir avec peu de moyens, notamment humains, mais, tout de même, beaucoup est fait quand on voit ces fossés et les petits ouvrages nettoyés en dépit des usagers qui ne cessent d’y balancer leurs canettes de bière et autres déchets lourds. » Il faudrait une police spéciale qui veillerait sur ces routes comme au temps des gardes champêtres », estimera un ancien retraité des Ponts et Chaussées.
A. O
