Choix de terrain pour un projet de cent logements

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La Zone d’habitat urbain nouvelle (Zuhn), sur les hauteurs de la ville, semble le seul endroit nu qui reste, pour d’éventuelles réalisations, à Aïn El Hammam. Nous apprenons ainsi que la centaine d’appartements prévus dans le cadre du programme socio-locatifs, devraient être implantés de part et d’autre du lycée de jeunes filles sur la route menant de Sidi Ali Ouyahia à l’hôtel Djurdjura. Cependant, la mise en place de ce programme risque de se heurter à certaines difficultés, spécifiques à la région de l’ex-Michelet.

La configuration du terrain, d’un dénivelé très important, induirait certainement des coûts importants en travaux de terrassement et de murs de soutènement.

Un paramètre qui n’est pas souvent pris en compte et qui occasionne des retards dans la réalisation.

On apprend, par ailleurs, que la plupart des terrains situés dans la zone choisie pour ce projet, appartiennent à des particuliers.

Ce qui accroît le risque de voir ce dernier confronté à des oppositions. L’éventualité n’est pas à écarter puisque des situations similaires se sont produites, dans un passé très récent.

Il y a une année, environ, un programme de soixante logements inscrits dans le même cadre, à côté du CEM Ouaghzen, a dû être délocalisé suite au refus des propriétaires de céder leur terrain. Ce qui, de toutes façons, ne change rien au fait que Aïn El Hammam accuse un déficit très important en matière de logements sociaux.

Plus d’un millier de demandes attendent qu’on les sorte des tiroirs de l’administration. Or, des quotas d’une centaine d’unités accordés tous les cinq ans ne sont pas faits pour résorber cette crise. Il reste aussi à s’assurer de la nature du terrain d’assiette pour éviter d’arriver à la situation qui prévaut actuellement au centre-ville. Ceux qui avaient décidé de construire des bâtiments sur la place du marché ne s’étaient pas embarrassés, à l’époque, d’un tel “détail (?)”. Si cela devait se reproduire, cette fois, personne ne pourrait dire “je ne savais pas”. Si les terrains de la ville ne sont pas constructibles, les autorités devraient, tôt ou tard, se rabattre sur la périphérie. Il faudrait là aussi compter avec les propriétaires qui ne céderaient, ne serait-ce qu’une once de terre sans être indemnisés.

A. O. T.

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