L’association des parents d’élèves dénonce

Partager

L’association des parents d’élèves de l’école primaire Larbi Tbessi, sise en plein cœur du chef-lieu de la wilaya de Bouira, via son président M. Benyoucef Djamel, s’insurge contre le «bâclage» d’une partie des travaux de la cour de cet établissement.

Ainsi et selon M. Benyoucef, l’entreprise chargée de la réfection de la cour de l’école, a laissé une portion non négligeable de cette espace de jeu, non revêtue en béton souple.  Cet «oubli», d’après notre interlocuteur, fait planer un danger certain sur les élèves, qui sortent à vive allure de l’établissement et qui pourraient se blesser en tombant au niveau de cette partie non traitée. «Cela n’aurait absolument rien coûté à l’entreprise de parachever ses travaux, en bitumant quelques mètres carrés de plus», estimera M. Benyoucef. Il est vrai que cette partie «négligée», est située à proximité du portail de sortie, qui est relativement étroit. Un élève, pressé de retrouver son dessin animé préféré pourrait facilement y trébucher et encourir de graves lésions. Le président de cette association, interpelle les responsables locaux, à savoir les services de l’APC, afin qu’ils agissent en conséquence et remédient à cette omission, laquelle pourrait être fatale, si un accident venait à se produire. «La sécurité et le bien-être de nos enfants, sont notre principal souci. De ce fait, nous trouvons anormal, voire illogique que toute la cour soit revêtue en béton souple et qu’une toute petite portion soit si difficile à traiter. La sécurité de nos enfants n’a pas de prix. Cependant, si ce facteur pose problème, nous sommes prêts à aider de notre mieux», soulignera M. Benyoucef. Par ailleurs et sur un tout autre volet, celui relatif aux nouveaux rythmes scolaires imposées par le directeur de l’établissement, à savoir quatre groupes qui s’alternent de 8h du matin jusqu’à 17h de l’après-midi, notre vis-à-vis fera savoir que ce planning, n’arrange pas les parents d’élèves. «Nous avons initié une pétition qui comporte déjà pas moins de quarante signatures, dans laquelle, nous réclamons que ce planning soit revu, ou bien que des salles supplémentaires soient mises à la disposition des élèves». Interrogé à propos de ces salles, M. Benyoucef expliquera «qu’il y a deux salles qui sont la plupart du temps inoccupée et qui pourraient être mise à la disposition des enseignants, afin qu’ils dispensent leurs cours et libérer les bambins plus tôt. Cette solution profitera à tout le monde», a-t-il indiqué.

Ramdane. B

Partager