Le chef-lieu inondé

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A Larbâa Nath Irathen, les comités de villages ainsi que les citoyens n’arrêtent pas de tirer la sonnette d’alarme et de signaler le mauvais état du chef-lieu et des rues des différents villages. En effet, dans nos éditions précédentes, nous avons souligné que les rues et ruelles du chef-lieu et des villages sont dans un mauvais état. Les pluies qui se sont abattues ces derniers jours ont mis à nu la négligence des autorités locales qui n’ont apparemment pas vu l’hiver venir. Les canalisations et les caniveaux obstrués n’ont pu contenir les eaux qui déferlaient des talus et des ruelles inondant toutes les rues de la ville. Les caniveaux réalisés au niveau de la route nationale 15, reliant la localité en question à la wilaya de Tizi-Ouzou, bien que nettoyés, s’avèrent trop étroits en période de fortes pluies. Leur élargissement est plus que souhaité par les citoyens empruntant cet axe hautement fréquenté. Pourtant, les responsables des services concernés sont au courant de cette situation et de ces dangers, vu qu’à plusieurs endroits et à plusieurs reprises des routes étaient barrées pour cause de glissements ou d’affaissements de terrain. Un quadragénaire, membre d’un comité de village de ladite localité nous dira : «Partout dans le chef-lieu, l’eau coule sur la chaussée et les caniveaux sont bouchés. Par endroits, ils n’existent même pas. Pis encore, certains individus n’ont pas hésité à boucher volontairement les caniveaux au vu et au su de tout le monde. Cette situation risque de s’aggraver si les services concernés ne réagissent pas. Je ne parle même pas des mauvaises odeurs que dégagent les caniveaux et les égouts bouchés. Nous souhaitons voir les choses s’améliorer très vite, car si la situation persiste, l’exaspération de la population finira par éclater».

 Youcef Ziad

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