Les commerçants de la ville d’Azeffoun entameront, aujourd’hui, mercredi, une grève de deux jours, signe d’un malaise profond non pris en charge par les autorités locales.
Pour cela, ils occuperont les sièges de la mairie et de daïra pour transmettre clairement leurs revendications. Même la journée de demain donc sera concernée par ce mouvement de protestation initié dans le but de marquer leur désapprobation quant à la situation dont ils vivent et surtout le visage qu’offre leur ville depuis quelques mois déjà notamment après les travaux d’alimentation en eau et en gaz de ville engagés à l’intérieur de la ville. Les grévistes d’Azeffoun s’insurgent, donc, contre la situation peu reluisante de leur cité dont les travaux s’éternisant, provoquent des désagréments insurmontables pour leurs locaux. La poussière l’été et la boue l’hiver, tel est le quotidien auquel ils font face malgré leurs nombreuses démarches entreprises jusque-là auprès des autorités locales, sans aboutissement bien sûr. L’appel à la grève est clair dans ce sens. Il évoque à bien des égards le mal de ces commerçants et de nombreux citoyens d’Azeffoun. Il est question aussi d’une insécurité latente qui les gêne dans l’exercice de leur fonction, mais aussi de caniveaux et de beaucoup d’autres travaux en VRD qui, à coup sûr, leur absence pénalise les commerces qui, en plus des incommodités quotidiennes, offrent un visage en inadéquation avec ce que devait être celui d’une ville balnéaire. D’ailleurs, il est vrai qu’il y a un manque flagrant de stratégie globale pour embellir la cité et au-delà redonner vie aux commerces et aux commerçants. Il est à rappeler que ces deux journées de grève font suite à une journée de protestation observée le mois de juin dernier et qui a abouti à la fermeture du siège de la daïra. Leurs doléances ont été transmises ce jour là et apparemment rien n’a été fait puisque les commerçants parlent d’un statu quo qui a caractérisé la suite de leur démarche et qui a abouti à la grève d’aujourd’hui. Les deux jours de grève concernent principalement les commerçants qui, certes, sont les plus exposés aux problèmes de VRD, de voirie ou encore à l’embellissement de leur cité mais c’est aussi un problème de tous les citoyens de la ville qui ne manqueront pas certainement d’adhérer au mouvement malgré les désagréments et, à fortiori, c’est une action citoyenne.
D. Ferhat