Délocalisée depuis la fin de l’année 2009, suite à des émeutes ayant touché Ain El Hammam, la Banque de Développement Local (BDL) tarde à se réinstaller en ville. Lors de ces événements, les émeutiers avaient détruit et brûlé tout le local et ce qui s’y trouvait. La situation poussa alors, les responsables à ouvrir un bureau spécial pour Ain El Hammam, à Tizi Ouzou, le temps de trouver un local pour se réinstaller. Le retour qui ne tarda pas, se fit alors dans la commune voisine d’Ath Bouyoucef mais pas à l’ex Michelet. Croyant que le déménagement vers Ath Bouyoucef n’allait durer que le temps des réparations du local, les clients durent déchanter après plusieurs années d’attente.Cette absence prolongée est ressentie comme une frustration surtout que Ain El Hammam, chef-lieu de Daïra, draine une population importante de par sa position géographique. Pour l’heure, ils doivent se déplacer sur trois kilomètres et s’entasser dans la minuscule agence d’Ath Bouyoucef où les commodités offertes sont loin d’être les meilleures. Le manque de locaux communaux à Ain El Hammam, évoqué par certains, ne devrait pas suffire comme explication. D’autres organismes étatiques se sont installés en allant prendre en location des locaux chez des particuliers. L’exemple de la BADR qui a subi des dégâts similaires, sans pour autant se désengager de ses obligations envers sa clientèle est à ce titre édifiant. Sans attendre, elle a vite repris ses activités en louant l’ancienne banque d’ El Khalifa. La BDL, dont le retour ne semble pas à l’ordre du jour, devrait, elle aussi, faire l’effort de se rapprocher de sa clientèle.
A.O.T.
