Plusieurs salles de classe de l’école primaire Larbi Tbessi, sise en plein cœur du chef-lieu de la wilaya, ont été inondées, suite aux averses qui ont touché la région.
C’est ce qu’il nous a été donné de constater lors de notre passage sur les lieux. M. Benyoucef Djamel, président de l’association des parents d’élèves dudit établissement, dénonce ce qu’il qualifie de situation «dramatique» et sollicite l’intervention en «urgence» des services de l’APC pour remédier à cette situation. Il est vrai que les infiltrations d’eau sont assez conséquentes. D’ailleurs, une salle de classe a été carrément évacuée, tant elle était carrément submergée par les eaux. «Comment peut-on étudier dans de telles conditions ?», s’est-il interrogé. Avant d’ajouter : «Pourtant, il suffirait d’une simple réfection de la toiture et un renforcement de l’étanchéité pour que le problème soit résolu». Dans d’autres salles de classes, également inondées mais dans lesquelles les cours se poursuivaient normalement, certains instituteurs nous ont confié que la situation est «dramatique». «Nos élèves étudient les pieds dans l’eau. Regardez les fissures dans les murs, les trous béants dans la toiture. C’est indigne d’une école d’un chef-lieu de wilaya», s’indignera cet enseignant. Un bambin nous fera signe de la main, afin d’attirer notre attention sur le fait qu’il est au dessus d’une marre d’eau. «J’ai mis mes bottes pour venir en classe», a-t-il indiqué d’un air amusé. Si une école située en plein cœur de la ville de Bouira et qui est réputée la mieux lotie de la ville, que dire alors des établissements situés dans les hameaux les plus déshérités… ?
R.B

