Le syndicat des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires de Béjaïa a déposé avant-hier, un préavis de grève d’une semaine pour exiger un certain nombre de revendications se rapportant à l’amélioration des conditions socioprofessionnelles de la corporation. Dans leur procès-verbal de l’assemblée générale tenue le 10 du mois courant, ils menacent d’observer, dans le cas de la non-satisfaction de leurs revendications, une grève illimitée aussi bien pour les activités de soins que les enseignements avec maintien d’un service minimum. Leur plate-forme de revendications comporte des points relatifs à la rétribution de santé et autres indemnités, la nomination aux postes supérieurs, les conditions de travail au CHU, l’enseignement à la faculté de médecine et le problème des logements de fonction. L’établissement systématique et régulier de fiches de paie mensuelles comportant tous les éléments de salaire dont les différentes indemnités, le payement dans les meilleurs délais de tous les arriérés de salaire, l’accélération de la procédure de nomination des chefs de service et chefs d’unité intérimaires, la normalisation et la mise à niveau du CHU avec création d’un service d’hématologie, la rémunération des hospitalo-universitaires pour l’enseignement des sciences infirmières avec nomination aux postes supérieurs des responsables de filières et de spécialités, le désistement des logements au profit de tous les hospitalo-universitaires remplissant les conditions, la remise de la décision d’attribution du logement de fonction au Docteur Gani et l’attribution d’un logement de fonction au Docteur Derradj sont les principales revendications des contestataires. Ce sont là selon les membres du bureau régional du SNECHU, des revendications consensuelles qui se sont dégagées lors de la tenue de leur assemblée générale. Dans le cas de la non-satisfaction de ces revendications, va-t-on vers une paralysie du CHU et de la faculté de médecine dès la semaine prochaine ?
A. Gana