«Il faut agir rapidement»

Partager

Bien que leurs bureaux sont mis sous scellés par des villageois réclamant leurs départ, des élus de l’APC d’Azazga, composant l’exécutif communal, ont tenu une réunion le 11 décembre dernier. C’est ce qui ressort du procès verbal de la dite réunion que nous a remis, hier, le P/APC, Mustapha Bouadi, qui s’est présenté à notre bureau. Un procès signé par 12 élus. Deux autres élus absents ce jour-là ont donné «leur accord aux décisions prises», est-il mentionné sur le même document. Selon le procès l’ayant sanctionné la réunion, tenue dans un lieu tenu secret par le P/APC qui s’est contenté de dire que cela s’est passé à Azazga, a été organisé dans le but de «trouver une issue qui épargnerait une paralysie totale des organes de l’APC». D’ailleurs, les signataires de PV lancent un appel, «devant l’opinion publique locale et nationale, aux autorités et aux bonnes volontés susceptibles de leur prêter main forte afin de rétablir les conditions normales de fonctionnement de notre APC», écrivent les élus ayant pris part à ce conclave. Ces derniers souhaitent «un rétablissement du cours normal des activités sans offusquer ou affronter une quelconque partie». Ils réitèrent, par ailleurs, leurs engagements à mener à terme leur mission «dans le cadre du mandat que la population d’Azazga nous a confié», écrivent-ils encore. Les signataires du procès verbal n’ont pas omis, au passage, de passer en revue les différents épisodes de la crise qui secoue l’APC d’Azazga depuis près de trois mois déjà. «Le 21 septembre 2014, sur l’initiative de quelques personnes qui ne se sont manifestées que la veille du Ramadhan 2014 pour exprimer leur désaccord sur la méthode arrêtée dans la distribution des couffins de Ramadhan, le siège de l’APC a été occupé par un groupe d’individus identifiés et bien connus en s’adonnant aux scellés des portes métalliques au moyen de soudure et empêchant ainsi l’accès des élus à leurs bureaux». Les élus, tout en laissant entendre à travers leur écrit que tout se passait à merveille avant cette date fatidique, affirmant que «les projets hérités de l’ancienne assemblée et ceux programmés par l’actuelle sont entièrement lancés, donc achevés ou en voie de réalisation», rappellent dans le même sillage qu’une commission d’enquête a été dépêchée par le wali de Tizi-Ouzou dont la mission, écrivent-ils, est de répondre «aux accusations de dilapidation, de détournement et de multiples diatribes dont ont fait l’objet les 19 élus». La dite commission, notent encore les élus signataires du même procès verbal, «a remis au wali son rapport dans lequel aucun grief n’a été retenu contre les membres de l’assemblée». Pour ces élus, cette situation ne doit plus durer, car elle «pénalise la commune et sa population». De ce fait, l’occupation «illégale» du siège de l’APC, disent encore les mêmes élus à leur tête le maire, «nous interpelle à réagir rapidement mais dans la sérénité et la sagesse», précisent-ils. Comment ? Les élus ne disent mot.

B. R.

Partager