Ciccolini claque la porte

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Le coach des Canaris, François Ciccolini, a décidé de démissionner de son poste d’entraîneur en chef de la JSK.

C’est ce qu’il a affirmé hier matin, aux responsables kabyles. Le technicien français a informé ces derniers qu’il ne pouvait plus continuer sa mission et qu’il avait pris la décision de partir. Il faut dire que la démission du Corse était en quelque sorte attendue pour plusieurs raisons. Les résultats n’ont pas suivi en plus du fait qu’il a perdu le contrôle du groupe lors des dernières semaines. Une guéguerre s’est même déclenchée, par médias interposés, entre lui et le milieu de terrain Ahmed Meguehout, vu que le Corse ne comptait pas sur les services de l’ex-Belouizdadi. Il avait même déclaré que le joueur n’avait pas le niveau pour évoluer à la JSK, et Meguehout lui avait rétorqué que lui n’avait pas le niveau pour driver la JSK. Ce ne fut qu’avec l’intervention du président Hannachi que le joueur a été titularisé lors des deux derniers matchs de l’équipe. Notons néanmoins que Meguehout n’était pas le seul à en vouloir à leur désormais ex-entraîneur. Le défenseur Djamel Benlamri et le portier Nabil Mazari sont également montés au créneau ces derniers jours. Benlamri a affirmé à l’un de ses proches que le coach ne lui adressait jamais la parole, alors que Mazari a tiré à boulets rouges sur le Corse. Il l’accuse de vouloir le saboter, en le marginalisant, et ce depuis qu’il a pris les rênes de l’équipe. Même le jeune Aiboud dit avoir été mis à l’écart par son coach en dépit de ses grandes capacités. Le joueur dit s’être toutefois comporté en professionnel pour ne pas perturber le groupe. Avec tous ces exemples, il est clair que le Corse avait véritablement perdu le contrôle de l’équipe. Avec toutes ces tensions et ces rapports conflictuels avec plusieurs joueurs, il était donc prévisible qu’il quitte son poste à un moment ou un autre. Ainsi donc, et avec le départ de Ciccolini, le feuilleton des entraîneurs continue à la JSK. Cette saison seulement, après treize matchs de championnat seulement et un tour en Coupe, trois entraîneurs se sont déjà succédé à la barre technique kabyle. Le premier fut le Belge Hugo Broos qui a débuté la saison après le limogeage d’Aït Djoudi. En dépit de ses bons résultats, il a été poussé par le président Hannachi vers la porte de sortie. Le chairman kabyle intervenait dans le travail du Belge, allant jusqu’à lui dicter la liste des joueurs à aligner face au NAHD. Une chose que Broos avait mal digérée si bien qu’il a annoncé sa démission avant même le début du match face au NAHD. Puis, ce fut le DTS Mourad Karouf qui a tout fait pour que le club enregistre de bons résultats. Cependant, ceux-ci n’ont pas joué en sa faveur et c’est Ciccolini qui a été nommé par les dirigeants, avant de démissionner, après quelques semaines seulement. Beaucoup de spécialistes estiment que le problème de la JSK n’est pas un problème d’entraîneurs mais celui des conditions de travail. D’ailleurs, l’ex-Canonnier des Canaris Djamel Menad a refusé de prendre l’équipe kabyle en déclarant qu’il n’accepterait jamais que quiconque intervienne dans son travail. Reste à savoir maintenant qui va succéder à Ciccolini. C’est ce que nous saurons dans les toutes prochaines journées. Par ailleurs l’équipe kabyle a effectué du biquotidien pour la journée d’hier. Les deux séances ont été consacrées au volet technique. Le staff technique kabyle a travaillé avec les défenseurs dans la matinée et avec les milieux de terrains et les attaquants dans l’après-midi. Côté effectif, seul le milieu de terrain Kamel Yesli ne s’est pas entraîné. Souffrant de douleurs à la cheville, l’émigré kabyle subit actuellement des soins. Sa participation face à l’USMH est incertaine. En revanche, le jeune attaquant Hamza Yedroudj a réintégré le groupe, hier. L’auteur d’un doublé lors du dernier match de Coupe d’Algérie face au CRBDEB s’est entraîné le plus normalement du monde avec ses camarades. Après avoir réalisé une excellente prestation en coupe, Yedroudj souhaite avoir sa chance en championnat. L’équipe s’entraînera encore trois fois avant de rallier la capitale, après-demain vendredi, en prévision du match du lendemain face à l’USMH à 14h30.

M. L

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