C’est un projet qui a pris beaucoup de temps quand on sait qu’il a été lancé depuis plus de six ans. Il s’agit de la bibliothèque communale. Ces retards sont causés par le relief peu accidenté d’une part, et d’autre part par le manque d’engagement de l’entreprise. D’ailleurs, le marché a été résilié pour cette dernière.
« Nous avons récupéré la caution qui s’élève à quatre cents millions de centimes. Puis, une enveloppe lui a été votée par l’APC », nous confiera sous couvert de l’anonymat une source proche de l’APC. La même source nous ajoutera qu’une entreprise a été retenue pour relancer le projet. « Déjà, l’ordre de service lui a été déjà remis. Elle commencera incessamment », poursuivra la même source.
Une fiche technique lui a été établie pour l’achèvement de tout ce qui reste. Tout de même, soulignera la même personne, il y aura toujours un manque notamment en ce qui concerne le chauffage. Disons que cette structure urge dans cette ville qui compte trois lycées, quatre collèges et au moins six écoles primaires. En plus, les étudiants et les bibliophiles sont nombreux qui aimeraient que cette bibliothèque soit mise en service à l’instar de celles de Tizi-Gheniff et de Frikat.
« Elle rendra d’innombrables prestations même à ceux qui voudraient par exemple préparer leur mémoire. Et puis, elle permettra aux jeunes de s’y regrouper parce qu’elle aura d’autres espaces telle une médiathèque ou encore des salles de projections et de réunions. En tout cas, elle est plus grande que les autres construites dans les autres communes », précisera une source proche de l’APC.
Dans cette ville, notons qu’il y a un manque d’infrastructures juvéniles. Il est attendu que le centre culturel prévu au lieu et place de l’ancien tribunal soit lui aussi lancé car le choix de terrain et les autres études ont été finalisées. « Avec la réalisation de la bibliothèque et de cette annexe de la Maison de la culture de Tizi-Ouzou tout comme celle d’Azazga, il est à dire que la culture reprendra sa place dans cette ville où le mouvement associatif essaie toute de même de promouvoir ce secteur », conclura le deuxième interlocuteur.
Amar Ouramdane