Les usagers de la route nationale 18 continuent de se faire prendre dans d’interminables encombrements, en raison de la densité élevée de véhicules empruntant les deux sens, et ce, au niveau de plusieurs axes. Celui reliant la commune d’Aïn-Bessem au chef-lieu de la wilaya de Bouira en témoigne d’ailleurs, vu les nombreux accidents qui y surviennent régulièrement. En effet, d’interminables files de véhicules, s’étendant des fois sur plus de 03 Kms, se forment dès les premières heures de la matinée, et parfois même à longueur de journée, a-t-on constaté ces derniers jours. Ainsi, les embouteillages, allant souvent jusqu’au carrefour desservant la commune d’Aïn-Lahdjar, s’allongent dans le temps et rendent ainsi donc la circulation automobile laborieuse. Les transporteurs de voyageurs, eux, s’emploient à se frayer le chemin en tentant d’emprunter des raccourcis et autres évitements. Par ailleurs, il est utile de souligner que même si l’échangeur Bouira-Ouest a contribué un tant soit peu à alléger le trafic sur la RN18, il demeure que les usagers n’en ont pas fini avec les embouteillages qui se forment à l’entrée de la ville, notamment au niveau de la nouvelle gare routière. Les voyageurs qui prennent leur mal en patience se disent toujours pénalisés par les retards causés par les embouteillages et imposant des arrivées tardives aux lieux de travail et aux établissements scolaires. Par ailleurs, les conditions climatiques propres à la région steppique, en hiver, comme des averses intermittentes, perturbent sérieusement le déroulement des travaux de réalisation des deux carrefours d’Aïn-Laloui et Aïn-Lahdjar. Selon des spécialistes, les pluies diluviennes freinent la réalisation des travaux, des routes en particulier. Cela étant, l’extension de nos routes, la RN18 notamment, devient une exigence face à la multiplication du nombre de véhicules, d’autant plus que le trafic automobile deviendra encore dense à l’approche des vacances.
O. K.