Huit PPDRI accordés

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La daïra d’Iferhounène, 60 kms au sud-est du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou a bénéficié pour l’exercice de l’année 2014 de huit (08) opérations, rentrant dans le cadre du programme de proximité du développement rural intégré (PPDRI), accordé chaque année par la conservation des forêts aux communes.

Parmi ces actions, on notera 02 unités de captage et d’aménagement de sources, 400 M3 de correction torrentielle, 02 kms d’ouverture de piste, 03 kms d’aménagement de piste, 05 hectares de plantation fruitières, 400 m3 de réalisation de murettes en pierres sèches, débroussaillement de 300 sujets et greffage de 300 oléastres. Il est à noter que ces opérations ont été réparties lors d’une réunion tenue au siège de la daïra d’Iferhounène, le 08 décembre 2014, sous la présidence de Mr Kacioui Mustapha, chef de daïra sortant en attente d’une mutation, et, en présence des représentants des responsables des 03 communes rattachées à la daïra d’Iferhounène, à  savoir, Iferhounène qui a bénéficié d’un captage et aménagement de source, de 400m3 de correction torrentielle, de 100 sujets à débroussailler et de 100 sujets de greffage d’oléastres. Par ailleurs, Illiltène, s’est vue attribuer les 02 kilomètres d’ouverture de piste et un aménagement d’une piste, 02 hectares de plantations fruitières, 100 sujets à débroussailler, en plus du greffage de 100 oléastres. Quant à la commune d’Imsouhal, cette dernière, s’est octroyée une unité de captage et d’aménagement de sources, 01 km d’aménagement de piste, 03hectares de plantations fruitières, 400 m3 de réalisation de murettes en pierres sèches, débroussaillement de 100 sujets, ainsi que le greffage de 300 oléastres.  Concernant ces aides, nous avons sollicité Hocine Ghanem, président de L’APC d’Imsouhal, afin de nous donner son avis. Ce dernier, dira que « Ces aides sont dérisoires, c’est une goutte d’eau dans un océan, elles ne suffiraient même pas à couvrir les besoins d’un quartier du plus petit village de la commune, notamment en matière d’eau potable, vu la crise que connaît notre localité depuis des années et qui s’est accentuée suite à la coulée de boue survenue en 2012 dans la municipalité d’Illiltène ». Comme, il est de même pour les ouvertures et les aménagements de pistes, car argumenta-t-il : « Aujourd’hui, les mentalités ont changé et, au vu de la flambée des prix des fruits et légumes, c’est tout le monde qui souhaite cultiver sa terre afin d’engranger quelques sous, car seuls les familles aux maigres revenus qui n’avaient pas les moyens de s’installer dans des villes, sont restées dans ces enclaves, et les ouvertures de pistes leur faciliteront l’accès vers leurs propriétés pour transporter le fruit de leurs labeurs dans des véhicules ».

Madjid  Aberdache

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