Le collège Mohamed Khider de la ville de Bouira a ouvert ses portes en cette période des congés scolaires de l’hiver pour abriter un stage de formation au profit des enseignants stagiaires ayant été admis au concours du mois d’août dernier. Ainsi, près de trois cent soixante enseignants exerçant dans les cycles primaire et moyen ont eu droit à des cours dans les différents domaines à savoir la psychologie, la didactique de la discipline ainsi que la législation et sont encadrés par des inspecteurs des différentes disciplines et des directeurs de collèges. Outre les cours programmés pour les matinées, les stagiaires auront à travailler en ateliers pour les besoins de productions et également débattre sur les difficultés sur lesquelles ils ont buté depuis leur prise de fonction en début de l’année scolaire en cours.
C’est sur ce point précis que Makhlouf Belgrine, en sa qualité d’inspecteur coordonnateur du cycle moyen de préciser l’importance de cette formation qui « va dans le sens de répondre aux attentes des enseignants stagiaires qui affichent un besoin dans les différents domaines que nous leur avons programmés. En août dernier, ces mêmes enseignants ont suivi une formation de courte durée qui est basée essentiellement sur les concepts et maintenant c’est le passage à la production qui est au menu. Les travaux d’ateliers sont aussi d’une grande utilité pour ces jeunes enseignants qui auront l’opportunité d’échanger leurs expériences et aussi de débattre des différentes difficultés rencontrées dans leurs classes respectives.
En somme, cette formation leur sera inéluctablement d’un grand appui dans l’exercice de leur noble mission. ». Il faut dire que depuis sa prise en mains des affaires du département de l’Education, Nouria Benghebrit ne cesse de se focaliser sur la problématique de formation au profit des enseignants pour pouvoir aspirer à une meilleure réforme.
Et c’est la première fois que les nouveaux enseignants sont pris en charge d’une manière sérieuse en matière de formation.
Cette stratégie adoptée vient donc apporter une assistance aux enseignants stagiaires, mais elle nécessite sans conteste plus de temps. Et c’est la réouverture des ex-instituts technologiques qui permettra à l’école algérienne de retrouver le niveau escompté.
S. M