l Habituellement communicatif, le ministre de l’Education nationale s’est montré hier avare en déclarations. Il a ainsi éludé, par anticipation, toutes les questions, notamment celles relatives à la grève des travailleurs de l’éducation prévue pour le 15 et 16 du mois en cours et dont le préavis a été déposé au niveau de son instance avant-hier. Il n’a même pas laissé le temps à la presse de l’approcher. Apparemment, la question est, à ses yeux, tranchée et irréversible. « La loi sera appliquée dans toute sa rigueur, une journée non-travaillée sera non-payée » avait dit Benbouzid lors d’une de ses sorties médiatiques. Cependant, selon le communiqué émis par son ministère hier après-midi, les portes du dialogue restent ouvertes.
W.O.H.