Nos sources affirment que la libération a eu lieu sur la RN 24, au niveau du village Oumaden, qui se situe à la limite territoriale, entre Tigzirt et Azzefoun. L’on ignore pour l’instant, si la rançon exigée par les terroristes a été versée en contre-partie de cette libération. D’ailleurs, une large enquête a été ouverte par les services de sécurité, pour déterminer les conditions dans lesquelles a eu lieu cette libération. Le propriétaire du bar a été libéré sain et sauf.Mais l’on reste sans nouvelles du deuxième otage, M..M. S., âgé de 42 ans, et qui a été enlevé au même moment que O. B., le propriétaire du bar. Il faut rappeler que lors de cette descente spectaculaire du GSPC, dans cet établissement qui se situe à 7 km à l’est de Tigzirt, les assaillants ont contraint le patron du bar à leur ouvrir son coffre fort. De l’intérieur, une somme estimée à 275 millions de centimes a été soutirée.En plus de ladite “cagnotte”, les ravisseurs ont exigé une somme de 725 millions pour la libération. C’est ainsi que la rançon globale a atteint le chiffre de 1 milliard de centimes. Un chiffre qui dépasse tous les records, et même ceux des montants pris lors des attaques de banques et convoyeurs de fonds, par le GSPC, dans la Kabylie.Immédiatement après cet enlèvement, les ravisseurs ont contacté la famille de l’otage. C’est ainsi qu’un élan de solidarité a été organisé par les autres propriétaires de bar de la région et la somme a été réunie.L’échange a été prévu pour mardi, à 16 heures. Mais quelques minutes après, les ravisseurs ont contacté la famille de l’otage pour lui signifier l’annulation de l’opération. Finalement, la libération a eu lieu aux environs de 20 heures, dans un lieu isolé, où il n’y avait aucune présence des services de sécurité, nous a-t-on informés.Il est à signaler que cet acte est le troisième du genre qui a été signé par le GSPC, depuis le mois d’août 2005. La somme globale prise lors de ces trois rançons, est estimée 1,19 milliard de centimes.Pis encore, le GSPC a annoncé que d’autres propriétaires de bars et de cabarets connaîtront le même sort. Il aurait déclaré que les impôts doivent être payés à son niveau et non pour l’Etat.Une question reste posée : à qui le tour ?
M. H.