Le Secrétaire général du Mouvement populaire algérien (MPA), Amara Benyounès, a estimé, hier lors d’un meeting populaire animé à Tébessa, qu’il est «impossible de revenir aux années 1990, marquées par la braise et le sang».
Il a appelé dans ce sillage, sans les nommer, «les demandes» de «ceux qui ont été touchés par la charte de la paix et de la réconciliation nationale» à «cesser de faire dans la menace, parce que le peuple algérien a résisté résiste et continuera de résister». Amara Benyounès a invité l’opposition algérienne à «faire preuve d’esprit de responsabilité au service du pays et des citoyens». Intervenant dans la salle de cinéma de la localité d’El Aouinet, en présence de militants de son parti et d’un public nombreux, le SG du MPA a souligné que «le peuple algérien a élu M. Abdelaziz Bouteflika qui a posé les fondements de la paix, de la quiétude et de la stabilité qui représentent des acquis à préserver si nous voulons construire une Algérie forte». Il a estimé d’ailleurs, que le peuple algérien «ne s’est pas trompé» en renouvelant la confiance à son président qui gère les affaires de l’Algérie, armé de raison et d’une expérience exceptionnellement riche et longue». Pour M. Benyounès, «il ne peut y avoir de politique sociale ni de politique économique sans la paix». Dans le même ordre d’idée, Amara Benyounès a estimé que «même s’il était du droit de l’opposition de critiquer pour accéder au pouvoir, cela ne peut se faire que par le biais des élections qui auront lieu en 2019». Évoquant le volet économique dont l’actualité est notamment marquée par la baisse du prix du pétrole, Benyounès a affirmé qu’il était «impossible», comme l’a affirmé le président de la République, que «l’Algérie abandonne sa politique sociale et le soutien des prix». L’Etat maintient son programme d’investissements pour le logement et la santé même si d’autres investissements non prioritaires seront «différés pour les mois à venir», a-t-il indiqué.
A. C.