Connue plus, sous le nom de «la route de Takhoukht», la RN30 se trouve actuellement dans un état qui peut être dangereux pour les nombreux automobilistes qui la fréquentent. Reliant Tizi Ouzou au carrefour de Takhoukht avant de se scinder en deux, vers les Ouadhias et Ain El Hammam, la RN 30 connaît un flux important de véhicules qui se suivent ou se croisent en de longues processions. Malheureusement, son état se dégrade au fil des jours au point de devenir un danger pour ceux qui la fréquentent. Havre de paix, il n’y a pas longtemps, pour les automobilistes d’Ain El Hammam, désireux d’éviter la RN 15, toujours embouteillée au niveau de Larbaa Nath Iraten, elle est en passe de devenir une route comme les autres, difficilement praticable. Son exiguïté permet tout juste à deux véhicules de se croiser alors que ses virages très accentués sont à la base des accidents, parfois mortels, qui s’y produisent. Ces derniers temps, l’asphalte, refait pourtant il y a peu, est dans un état lamentable. En voulant ménager leurs mécaniques, les conducteurs sont contraints de se déporter dangereusement pour éviter le bitume détérioré et tranchant. Les fissures et les nids-de poule qui deviennent encore plus nombreux après chaque averse, compliquent la circulation automobile. En outre, il y a lieu de signaler les nombreux camions de gros tonnage dont les chauffeurs trouvent un malin plaisir à voir se former derrière eux une longue file de voitures sur plusieurs kilomètres, qu’ils ne consentent à laisser dépasser qu’aux abords du barrage fixe de la gendarmerie. Ceux qui tentent de doubler malgré tout, risquent leur vie et mettent en danger les véhicules venant en sens inverse. Les responsables concernés doivent faire un effort pour, d’abord réparer les tronçons endommagés puis, penser à longue échéance à offrir aux usagers de la route une chaussée large et praticable. Une route nationale, si fréquentée mérite qu’on s’y intéresse.
A.O.T.