C’est finalement du concret. Le bloc scolaire inscrit pour ce village en remplacement de l’ancienne école va bientôt être lancé. « Tout est prêt », nous apprendra à ce sujet un adjoint au maire. Et de poursuivre : « L’entreprise est retenue, on attend juste qu’elle démarre les travaux et nous souhaitons les voir arriver jusqu’à terme dans les délais prévus ». Dans ce village, les anciennes classes sont vétustes. D’ailleurs, seules deux d’entre elles sont occupées et continueront à fonctionner jusqu’à la réalisation de ce groupe scolaire. Pour le moment, certains parents inscrivent leurs enfants dans l’autre école d’Imazgharène-Ouest. Dans le même ordre d’idées, nous avons appris que le projet de réalisation d’une école primaire à proximité du lycée en voie de construction sur les terres de l’ex domaine agricole Amirouche est en bonne voie. « Le terrain a été choisi et les études ont été lancées », nous confiera un autre adjoint au maire. Il faut dire qu’actuellement les deux écoles du chef-lieu à savoir les frères Benakli et Said Titouche accueillent des effectifs pléthoriques. La concrétisation de ce projet allègera ces deux établissements précités, d’une part, et d’autre part, elle permettra aux enfants résidant dans les hameaux avoisinants qui se déplacent plus de quatre kilomètres en aller et retour pour certains d’entre eux d’étudier tout près de chez eux. Notons au passage, que tous les établissements scolaires relevant de la gestion de l’APC seront raccordés au réseau de gaz naturel. « Les entreprises ont été retenues. Déjà à Sidi Bellal, les travaux sont en cours. En tout cas, toutes nos écoles non encore raccordées sont concernées », ajoutera notre deuxième interlocuteur. Donc, si pour l’enseignement moyen, cette municipalité dispose déjà de deux CEM en attendant peut-être la programmation d’un troisième, les autorités souhaitent que le lycée soit livré dans les délais. « Nous espérons que cet établissement du secondaire sera achevé d’ici au plus tard une année. Ce sera pour nous un grand soulagement. Nos lycéens souffrent énormément des déplacements quotidiens et fastidieux jusqu’aux lycées de Draâ El-Mizan. En plus de ces désagréments, je peux vous dire aussi que notre municipalité peine à gérer le ramassage scolaire d’autant plus que notre parc roulant est vétuste », conclura notre interlocuteur. En dépit de tout cela, il faut reconnaître que des efforts ont été fournis dans ce secteur quand on sait qu’au lendemain de la création de cette commune en 1985, il n’y avait qu’une ou deux écoles primaires dans cette localité.
Amar Ouramdane