Des vols récurrents d’olives sont signalés depuis le début de l’olivaison dans la commune de Bouhamza. Vols de sacs d’olives, chapardages dans les champs, avec leur lot de branches cassées et de baies piétinées…une enfilade de prédations qui fait, selon des échos recoupés, de plus en plus de victimes parmi les propriétaires d’oliveraies. «Pratiquement, tous les villages ont enregistré des cas de vols ces dernières semaines ; cependant, les prédateurs s’attaquent préférentiellement aux localités les plus affectées par l’exode et dont les propriétaires de vergers oléicoles habitent, pour la plupart, dans les centres urbains», affirme un citoyen du village Mahfouda qui soutient avoir été lui-même, spolié d’une partie de sa récolte. Un paysan du village Tachouaft se dit certain que les quidams, à l’origine de ces actes délictuels, ne sont pas étrangers à la région. «Rareté des olives oblige, il y a des individus sans scrupules qui s’occupent de leurs vergers le jour et, la nuit venue, ils versent dans le vol», assène-t-il, tout en prenant soin de préciser qu’aucun malfaiteur n’a encore été pris en flagrant délit. D’autres langues susurrent que ces vols sont largement imputables à des bandes d’ados, sévissant entre chien et loup.
N. M.