Les travailleurs de la sécurité sociale en colère

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Les syndicats du secteur de la sécurité sociale de la wilaya de Tizi-Ouzou, toutes caisses confondues (Cnas, Casnos, Cacobatph, Fnpos, Cnac), se sont réunis, le 29 décembre dernier, sous l’égide de l’Union de wilaya de l’UGTA pour dénoncer, à travers un communiqué au vitriol, les agissements et l’attitude provocatrice et méprisante de la directrice du FNPOS locale, laquelle abuse de sa fonction en usant de procédés machiavéliques. Réagissant au licenciement de plusieurs travailleurs et syndicalistes, faisant fi de la législation en vigueur et de la convention collective régissant l’ensemble des caisses de la sécurité sociale dont le FNPOS est indissociable. Egrenant les griefs contre leur chef hiérarchique, entre autres son incapacité d’atteindre les objectifs qui lui ont été assignés depuis 2004 en l’occurrence sur un programme de 500 logements, seule une centaine à pu être à ce jour réceptionnée, et de s’interroger sur les raisons du soutien de la hiérarchie de cette directrice et du silence du directeur général qui avalise toutes le décisions émanant de cette dernière, malgré sa défaillance. Pour cacher ses tares, elle s’acharne sur les travailleurs et leurs représentants légitimes dont le seul souci en est la défense des droits de leurs mandants et aussi la pérennité du fonds qui les emploie. Par ailleurs, les syndicalistes du FNPOS se disent «déterminés à entamer une grève de la faim pour mettre un terme aux persécutions que subissent les travailleurs». Et de conclure leur déclaration commune, les cinq sections syndicales signataires du communiqué commun interpellent leur ministre de tutelle, le wali de Tizi-Ouzou, le président du conseil d’administration, le SG de la centrale syndicale de l’UGTA, la fédération nationale des travailleurs de la sécurité sociale, la Direction générale et régionales du FNPOS et l’inspection du travail afin d’agir dans le sens de mettre un terme à cette  gabegie. Et d’affirmer que dans le cas où aucune solution ne sera préconisée pour apporter la sérénité au sein de cet établissement, «ils se réservent le droit, conformément aux textes en vigueur, de mener des actions à la mesure des préjudices subits.»

S. A. H. 

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