Enfin, les travaux relancés

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Comme nous l'avions déjà annoncé dans ces colonnes, une entreprise a été retenue pour achever le projet de la bibliothèque communale, dont les travaux ont été suspendus depuis des mois.

Cette fois-ci, la décision est entérinée, et les travaux ont été relancés. « Nous espérons que la cagnotte qui lui est consacrée suffira au moins pour l’achèvement de ce qui reste », estimera une source proche de l’APC. Lors de notre virée sur les lieux, il nous a été donné de constater que la pose du carrelage est déjà en cours, ainsi que le crépissage de quelques murs restants. Tout le monde s’accorde à dire que cette structure urge dans cette ville d’autant plus qu’elle est située à proximité du lycée Ali Mellah, sur la route menant au CEM Frères Harchaoui, et à quelques encablures du lycée Said Hamdani. « Quand on ouvre une école ou une bibliothèque, c’est une prison qu’on ferme », nous dira un professeur de langue française en retraite. Si cette bibliothèque rendra des services aux lycéens, aux collégiens, aux écoliers et aux étudiants, elle est aussi attendue par les bibliophiles. « Avec la cherté de la vie, il n’est pas donné à n’importe qui d’acheter un livre. Au moins, si ce projet arrive à son terme, ce sera une chance pour tous d’y lire et d’y se documenter », jugera, de son côté un sexagénaire,  retraité de l’éducation. Aujourd’hui, faudra-t-il le souligner, beaucoup d’étudiants ont besoin de cette bibliothèque pour y préparer leurs mémoires de fin d’études universitaires.  » Pendant les vacances, je me déplace jusqu’à Tizi-Ouzou pour travailler ensemble avec mes camarades. Si cette bibliothèque était mise en service, nous aurions tout l’espace voulu pour y travailler ensemble. Elle nous évitera ces déplacements fatigants, notamment avec l’encombrement au lieu-dit La casse « , nous dira cet étudiant qui s’est arrêté devant cette structure pour s’enquérir de l’avancement des travaux. Enfin, il faut rappeler que ce projet a été lancé depuis plus de six ans. De nombreuses entraves l’ont alors freiné durant des mois.

Amar Ouramdane

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