Les travailleurs de la briqueterie NBS observent un sit-in

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Après 6 mois de leur mise à la porte par le patron de l’unité NBS de fabrication de briques rouges à Amizour, les travailleurs de cette briqueterie ne décolèrent pas et sont revenus à la charge, avant-hier, jeudi, en tenant un sit-in devant le siège de la mairie de cette localité. Soutenus par des syndicalistes et des élus de quelques partis politiques, dont le MDS, les désormais ex-briquetiers d’Amizour, et à l’appel de leur syndicat, ont crié leur désarroi d’être « licenciés abusivement » et demandent l’intervention des autorités locales pour s’opposer à la liquidation de l’unité qui constituait, jadis, un fleuron économique local. L’administration de cette unité privée, rappelons-le, avait mis la clé sous le paillasson en août dernier, tout en mettons fin à la relation de travail avec quelques 50 travailleurs sous prétexte d’une crise financière ne lui permettant pas de couvrir les charges de l’usine. Les travailleurs licenciés se disent trahis par leur employeur qui n’a pas respecté les textes régissant la fin de toute relation de travail, évoquant ainsi la manière de liquidation de cette unité qui s’est faite, selon eux, en « catimini ». Des organisations ont exprimé de leur côté leur soutien aux travailleurs devenus aujourd’hui sans ressource aucune, dans leur lutte pour une réouverture de la briqueterie et leur réintégration. De son côté le P/APC d’Amizour, venu soutenir les licenciés contestataires, a indiqué que ses services avaient établi en 2014 une autorisation d’extension de l’unité à la demande de son patron, et ce dans le but d’améliorer les capacités d’emploi et de production. Mais ironie du sort, c’est le contraire qui s’est produit puisque, dans la même année, le patron de la NBS est passé à l’acte en mettant fin à la relation de travail de ses 50 employés qui s’opposent aujourd’hui à cette décision et réclament une enquête à cet effet         .

Nadir Touati

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