Le secteur de l’éducation nationale risque d’être mouvementé dans les prochains jours. Lassé d’attendre vainement la prise en charge des préoccupations des enseignants, le conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Cnapest-Elargi) n’écarte pas la reprise de la grève. Pour ce faire, le Cnapest-Elargi a tenu hier son conseil national pour évaluer la situation des lieux, et prendre les décisions qui s’imposent. À l’heure où nous mettons sous presse, le Cnapest n’a pas encore achevé les travaux de son conseil national. Joint par téléphone, le chargé de communication et de l’information au sein du Cnapest-Elargi, M. Messaoud Boudiba, a fait savoir que «ce conseil national sera une occasion pour étudier les perspectives et prendre les mesures et les décisions qui s’imposent». Ce syndicaliste a, à cet effet, dénoncé «les promesses non tenues du ministère de Tutelle concernant, notamment, la révision du dysfonctionnement contenu dans le statut particulier 08/315 des travailleurs de l’éducation nationale». Il a dans ce sens déploré le fait que les mêmes problèmes se posent toujours à chaque rentrée scolaire. Il s’agit notamment : «de la surcharge des classes, du manque flagrant d’infrastructures scolaires ainsi que d’un déficit dans l’encadrement pédagogique et administratif». Des dossiers relatifs au logement, la prime du sud, la retraite après 25 ans de service et l’indemnisation avec effet rétroactif depuis 2008 sont toujours restés en suspens depuis plusieurs années. A noter, que le Cnapest-Elargi réclame également «la prise en charge du dossier de la médecine du travail dont le syndicat propose des conventions entre les Directions de l’éducation nationale et les établissements de santé ou des médecins de différentes spécialités, comme mesure urgente avant la réalisation de centres médico-sociaux dans toutes les wilayas et les communes». Il y a lieu de rappeler que la dernière rencontre qui a réuni les deux parties concernées n’a pas donné ses fruits.
L.O.CH
