Le Salon des équipements et services pour l’hôtellerie (SIEL), dans sa 9ème édition, s’ouvre aujourd’hui à l’hôtel Hilton d’Alger. Cette manifestation, devenue incontournable pour les professionnels et qui constitue désormais un rendez vous très prisé a pour objectif de rassembler, en un même lieu, des professionnels nationaux et étrangers avec en filigrane l’ambition de développer l’industrie touristique. Nul n’ignore que ce secteur peine à prendre son envol en dépit des facilitations accordées par les pouvoirs publics. Au chapitre de la participation, pas moins de sept pays seront présents aux côtés des professionnels locaux de la sphère touristique, représentant plus de 200 marques, réparties sur 70 stands et couvrant tous les aspects liés aux équipements et services hôteliers. Une occasion pour les professionnels du tourisme, tels les investisseurs, les hôteliers, les restaurateurs, les gestionnaires d’établissements touristiques ainsi que tous les acteurs chargés d’accompagner le développement touristique en Algérie de se retrouver et de présenter les nouveautés du secteur. Selon les organisateurs, ce Salon, qui a attiré l’an dernier plus de 1 200 visiteurs, venus des quatre coins du pays, s’inscrit dans le cadre des efforts fournis pour relancer le secteur du tourisme et participer à la croissance économique, en favorisant sa diversification. Cela permettra également aux visiteurs de faire le point sur ce qui se fait en matière d’équipements et d’ameublement pour ce secteur, considéré comme une priorité nationale. Enfin, faut-il se rendre à l’évidence que l’Algérie ne constitue pas, aujourd’hui, une destination privilégiée du tourisme international. Les raisons ne sont pas uniquement d’ordre infrastructurel, loin d’en faut. Il faut, selon les professionnels du secteur, développer la culture touristique au sein de la population, comme cela se fait juste à nos frontières. Et quand on rajoute les handicaps structurels (un parc hôtelier rachitique, cherté des prestations, des moyens de transport pas toujours rassurants, et des moyens de communications obsolètes), il ne faut pas s’attendre à un afflux de touristes.
Ferhat Zafane