Le syndicat national des corps communs et les ouvriers professionnels de l’éducation nationale (SNCCOPEN) appelle le département de la tutelle à ouvrir les portes du dialogue, afin de prendre en charge les doléances des travailleurs. «Le syndicat appelle le ministère de l’éducation nationale à ouvrir un véritable dialogue afin de prendre en charge les revendications des corps communs et les OP, notamment le régime indemnitaire, ainsi que tous les points mentionnés dans le PV», lit-on dans le communiqué rendu public, hier, par le SNCCOPEN, suite à la réunion de son conseil national qui s’est tenue, les 9 et 10 du mois courant à Alger. Le syndicat met en avant la nécessité de régler la situation des corps communs qui disposent des diplômes universitaires, et la révision de loi portant sur la réintégration des laborantins, en soulignant la détermination des travailleurs à défendre tous les droits des laborantins, et les agents de sécurité. Le syndicat a mis en exergue la situation socioprofessionnelle «lamentable «des corps communs et OP de l’éducation nationale, notamment suite à la dégradation de leur pouvoir d’achat. A l’issue de cette réunion, le conseil national du SNCOPEN a tenu à pointer du doigt la politique d’austérité décidée par le gouvernement, «qui va influencer négativement le pouvoir d’achat des travailleurs», a martelé le syndicat. Et d’ajouter que : «le gouvernement ne connaît pas réellement la situation sociale et économique qui lui permet de prendre des décisions économiques justes, ce qui peut mener vers l’explosion sociale», a estimé le SNCOPEN. Il est utile de souligner que les corps communs et les OP de l’éducation revendiquent l’intégration des laborantins tout en les faisant bénéficier de toutes les primes, notamment la prime de rendement qui est de 40%, et celle de IEPP qui est de 40%.
Samira Saïdj