Annoncée pour hier, la grève de la faim des travailleurs du Fonds national de péréquation des œuvres sociales (FNPOS) de Tizi-Ouzou a finalement été suspendue. Un mouvement de protestation annoncé dans un préavis de grève dont lequel ont été citées les revendications socioprofessionnelles des travailleurs de la direction. Dans une déclaration parvenue à notre rédaction, la section syndicale des travailleurs du FNPOS de Tizi-Ouzou, affilié à l’UGTA, souligne en effet que la décision de l’annulation de l’action est survenue après une réunion qui s’est tenue au niveau du siège de la direction de l’antenne régionale. Une réunion entre les représentants du FNPOS et ceux de l’UGTA qui a permis, selon le document, de «prendre en charge les revendications exprimées». Des revendications ayant reçu «la reconnaissance, par toute l’assistance, de leur légitimité» écrit-on. Dans la même déclaration, les syndicalistes affirment «l’engagement de l’administration à les prendre en charge». Il est à noter que parmi la quinzaine de points soulevés, le syndicat des travailleurs au sein de cette institution dénoncent «le non respect des engagements pris dans le PV de négociation de 2011, la non application de la loi relative aux rémunérations périodiques, un licenciement abusif d’un employé (Hamid Ch.) en période de congé maladie suite à une intervention chirurgicale et la mise en fin de fonction de travailleurs contractuels». Le syndicat avait aussi soulevé des revendications pour dénoncer d’autres agissements au sein de l’antenne régionale du FNPOS. C’est le cas de «sanctions abusives en infraction aux dispositions intérieures, le refus d’établir les documents qui sont de droit aux travailleurs, à savoir les attestations de travail, les relevés des émoluments, les ATS, &hellip,; la non confirmation des travailleurs sous contrats à durée déterminée par le motif de travail temporaire». Des revendications qui les poussent à parler d’«abus d’autorité et de pouvoir envers les travailleurs» suite notamment, ajoute le document, à des « pressions et chantages exercés à l’encontre des travailleurs». Dans leur première déclaration datant du 5 janvier dernier et énumérant les revendications, document ayant aussi fait office de préavis de grève de la faim, la section syndicale a souligné que les mêmes requêtes «étaient soulevées auprès du directeur général du FNPOS, mais sans suite». Une demande d’intervention a été même adressée le 16 novembre de l’année écoulée à l’inspection du travail de la wilaya, mais restée elle aussi «sans suite à ce jour», note aussi le document.
F. D.