Les nombreux enfants trisomiques de la commune de Maâtkas, au Sud de la wilaya de Tizi Ouzou, n’ont trouvé une place pédagogique au centre de Boukhalfa qu’après l’intervention des autorités locales. L’internat ne leur est pas accordé c’est un bus privé payé par les parents, qui les transporte chaque jour jusqu’au centre sis à Boukhalfa. Ces enfants aux besoins spécifiques, ne pouvant être accompagnés par leur parents, ont besoin d’un accompagnateur, de préférence quelqu’un du métier, un psychologue par exemple, mais cela est encore loin d’être acquis. M. Mouzarine, un élu à l’APC, a du prendre cette affaire en main. Il a sollicité l’aide du président de la commission sociale au niveau de l’assemblée populaire de la wilaya de Tizi-Ouzou, et celui-ci a fini par trouver un poste budgétaire dans le cadre du pré-emploi et qui serait pris en charge par la Direction de l’action sociale (DAS). « Je suis allé rencontrer le directeur de la DAS pour justement finaliser la procédure de recrutement d’un psychologue dans le cadre du pré-emploi. Malheureusement, le DAS m’a réservé un accueil des plus froids et est allé jusqu’à nier l’existence de ce poste. J’ai tenté de lui faire comprendre que ces enfants ont besoin d’un accompagnateur, mais il n’a rien voulu comprendre.
À présent, ces enfants risquent carrément de quitter leur école, car le chauffeur ne peut pas prendre à lui seul la responsabilité de transporter ces enfants », déplorera M. Mouzarine, qui demande aux autorités compétentes d’accorder une chance à ces enfants trisomiques. Rappelons que ces bambins sont pour la plupart issus de familles nécessiteuses, qui peinent déjà à réunir les frais du transport.
H. T.
