Comme dans de nombreuses communes de la wilaya, dans cette municipalité des centaines d’habitations situées en dehors des agglomérations, réalisées notamment grâce à la formule de l’habitat rural, ne bénéficient pas du courant électrique. Quand leurs occupants arrivent à l’avoir, ce ne sera qu’après avoir consenti des efforts financiers énormes. Car, faudra-t-il le souligner, il faudra, d’abord, acheter des centaines de mètres de câbles électriques, puis régler une facture salée de consommation auprès de celui qui fournira cette énergie. Finalement, les démarches entamées par la coordination des comités de villages se sont soldées par l’inscription d’opérations de raccordement au profit des villages concernés. Ainsi, a-t-on appris de source bien informée, les opérations ont été confiées à des entreprises. Celles-ci vont lancer les travaux incessamment. Selon la même source, pas moins de trois cents foyers sont concernés. Ces derniers sont répartis sur trois villages, à savoir Marako, Ibarahène et Thamalahth. Notre source ajoutera que d’autres opérations sont prévues pour d’autres villages. » Elles sont sur la table de la direction des mines et de l’énergie et elles seront confiées prochainement », a enchaîné la même source. Par ailleurs, dans la commune de M’Kira, les autorités locales nous apprendront, de leur part, que des opérations similaires sont inscrites pour Tahachat, Bouaita et Tizi Imândène. Dans cet ordre d’idées, il faudra peut-être dire qu’en dépit de tout cela, cette commodité a atteint plus de 95% dans tous les villages de la daïra. « Ces habitations sont construites récemment, et il a fallu tout un travail pour que la Sonelgaz et la DMI les prennent en charge. C’est un programme national de développement de l’électrification rurale. Donc, il a fallu aussi que notre wilaya obtienne son quota avant d’être réparti selon des priorités », nous a confié une source à propos de toutes ces opérations qui concernent de nombreux villages non seulement dans notre région, mais aussi à l’échelle de toute la wilaya. Une chose est sûre: n’était-ce la prise en charge totale de ces raccordements par les pouvoirs publics, personne ne pourra régler le coût du branchement quand on sait que quelques pylônes reviendraient à des dizaines de millions de centimes.
Amar Ouramdane