Les panneaux d’affichages constituent un souci de plus pour le citoyen qui doit faire face Larbâa Nath Irathen. L’image du chef-lieu est dénaturée à cause de ces affichages anarchiques, placardés un peu partout dans la ville en question. Force est de reconnaître que l’image de la ville est sérieusement altérée. Bien souvent, et dans bien des situations, c’est le citoyen qui paye le prix, ô combien élevé. Inutile de dire que les responsables ne sont pas au courant des ces souffrances. Bien au contraire, il font leurs ciments durant la campagne électorale mais, une fois installés au poste, les promesses tombent aux oubliettes. Et rien de ce qui est dit n’est fait ou concrétisé! Le citoyen assiste impuissant à cette situation, ayant déjà souffert de cette anarchie dans l’affichage qui fâche plus d’un. Lors de la dernière campagne électorale, la population avait demandé qu’on leur installe ces panneaux, mais en vain. Bien entendu, les plus touchés sont les commerçants et les habitants, qui voient leurs façades, chaque jour, placardées de nouvelles affiches. Une décoration dont ces derniers s’en passeraient volontiers ! Un buraliste, qui a un magasin au niveau du chef-lieu, nous dira à propos de cette histoire d’affichage : « Bizarrement, les gens aiment le mûrs de mon magasin ! Au début, je me dispute avec les gens qui placardent ces affiches sur ma façade. Et au bout de quelques années, j’ai baissé les bras. Rien à faire ! Toutes mes tentatives n’ont pas réussi à les éloigner. Voyant que tous mes efforts tombent à l’eau, je me suis fait à cette idée. D’un côté je ne les plains pas, à défaut de panneaux d’affichages, les gens affichent n’importe où et de préférence dans des endroits bien situés. Sinon, à quoi bon de faire un affichage si cela ne se voit pas ! Et termine en plaisantant : « D’un autre côté je ne m’ennuie pas avec ces affichages placardés sur ma façade. Je suis le premier à être au courant de tout ce qui se passe dans la localité. On a eu droit à tous genre d’affichages : avis de décès, invitations, appels, publicités, événements, portraits de chanteurs… ce qui me gêne dans cette histoire, c’est que la devanture de mon magasin ressemble à la page « Annonces » d’un journal. Espérons que les autorités vont faire quelque chose dans ce sens. Leur implication est plus que toute souhaitée car, avec le temps, ces affichent, s’entassent l’une sur les autres au point que les façades deviennent méconnaissables. Murs, façades, poteaux, porte de la mosquée, place Abane Rmdane, arbres, boittes aux lettres, tout est bon pour placardé. Même les panneaux de signalisation ne sont pas épargner, tout est bon, l’essentiel que ça tienne.
Youcef Ziad
