L’unité de soins Barr Achour de Vou Akhlane, dans la commune de M’Chedallah, a de nouveau ses portes il y a une quinzaine de jours, après avoir été restaurée de fond en comble pour lui redonner un aspect digne d’une institution de santé.
En effet, cette unité relevant de l’établissement public de la santé de proximité d’Ahnif a subi une transformation radicale en matière d’esthétique après avoir bénéficié d’une opération de rénovation totale décidée par la tutelle en raison de la vétusté de l’édifice, qui a été mis en service en 1990 et qui a, depuis, bénéficié de peu d’opérations d’entretien. Aussi, c’est une infrastructure flamboyante qui accueille de nouveau les malades suite à sa restauration à base de ravalements intérieur extérieur à la peinture multicolore, faux plafond, lustres encastrés ainsi que la dalle de sol et une boiserie des plus modernes. Le nouveau aménagement a permis d’obtenir une salle de soins, un cabinet de consultation en médecine générale, un autre cabinet dentaire, une salle pour le service de la protection maternelle et infantile (PMI), une salle d’attente séparée en deux pour hommes et femmes et enfin un service d’accueil aménagé au niveau du hall, en plus des indispensables sanitaires. Bien entendu, quelques avaries sont apparues sur des équipements et installations intérieures mal réalisées, lesquelles nécessitent une prise en charge, à l’image des fuites d’eau au niveau des leviers des lavabos, en parallèle à celles constatées au niveau de deux radiateurs du chauffage central, l’un au niveau de la salle d’attente femmes et le second à l’entrée du hall. Ces deux radiateurs ne fonctionnent pas. Sur le volet effectif et moyen humains, cette unité de soins est dotée d’un médecin généraliste, une infirmière, tous les deux rémunérés a plein temps, une assistante maternelle et une employée chargée de la régie, recrutées dans le cadre du pré-emploi pour la première et filet social pour la seconde, et enfin d’un agent d’entretien. En revanche, il a été relevé que le cabinet dentaire bien que équipé du matériel nécessaire n’est pas opérationnel à cause du manque d’un dentiste. Nous apprenons sur les lieux que le médecin généraliste consulte en moyenne 50 malades quotidiennement et l’infirmière prodigue certains soins tels que les injections, renouvellement des pansements ou traitement de plaies et autres chaque jour au même nombre de malades.
Oulaid Soualah

