Plusieurs quartiers du chef-lieu de la commune d’Aïn-Bessem, située à une vingtaine de kilomètres au Sud-est de la ville de Bouira, connaissent, ces derniers mois, une montée inquiétante de la délinquance.
D’après les habitants de la commune, le nombre d’agressions et de vols ne cesse de croître. Ces derniers avancent également qu’ils vivent dans un climat d’insécurité marqué par des agressions, des vols à l’arraché et par une montée effrayante de la délinquance. «La consommation de stupéfiants et des drogues, les vols et les agressions à l’arme blanche sont devenus monnaie courante dans nos quartiers. Une présence policière renforcée est nécessaire afin d’endiguer, un tant soit peu, le phénomène», assure un habitant de la commune, et de poursuivre : «Pas plus tard que la semaine dernière, deux jeunes ont été blessés à coups de couteau dans un quartier de la commune. Une voiture de type Hyundai accent a été également dérobée au quartier Ahmed Ben-Gharabi. Franchement, on vit la peur dans le ventre ! Les services de Police doivent redoubler d’efforts, et instaurer un système de patrouilles régulières dans nos quartiers ! ». «Ce sont des délinquants de certains quartiers qui vadrouillent de nuit à travers les ruelles de la ville qui sont derrière ces maux !», nous disent-ils. «Pour faire sortir notre quartier de sa léthargie, il n’y a pas trente-six mille solutions.
Le seul remède passe par la conjugaison des efforts des citoyens en premier lieu, et ensuite, des services de l’ordre, qui sont obligés de vérifier l’identité des veilleurs qui traversent nos quartiers, et ce, pour circonscrire les délinquants qui rôdent toute la nuit à travers les quartiers à la recherche d’une proie», ajoute un autre riverain. Les citoyens ne veulent pas se laisser faire ; néanmoins, ils veulent la conjugaison des efforts de l’ensemble de la composante de la société pour lutter contre ces phénomènes et rendre à ce carrefour son lustre d’antan.
«Nous avons longtemps attendu une réaction des services de l’ordre pour combattre les délinquants qui nous font vivre des nuits mouvementées, et parfois, des soirées gâchées à cause de bagarres et d’obscénités qui arrivent de la rue à nos demeures», disent beaucoup de riverains que nous avons accostés.
O. K.