Décidemment à Larbâa Nath Irathen, avoir du gaz naturel n’est pas une mince affaire et il faut s’armer de beaucoup de patience. Car pour qu’un jour l’entreprise du projet puisse enfin décider de lancer et de réaliser le projet tant attendu par les citoyens, cela relève presque de l’impossible, voire du miracle ! Les habitants de la localité en question pointe du doigt les entreprises et les accusent du retard mais aussi des désagréments. En effet, dans ladite localité le gaz naturel a pris beaucoup de retard. Ce qui ne laisse pas indifférents les gens face à cette situation. Effectivement de nombreux quartiers et cités attendent toujours d’être raccordés, mais en vain. A titre d’exemple : la cité des enseignants (sise côté Est du chef-lieu), à une centaine de mettre seulement du siège de l’APC. Quant aux habitants, ils continuent de souffrir, surtout de la sourde oreille des autorités et de l’entreprise récalcitrante. Pis encore, les habitants des quartiers et villages qui ne sont toujours pas raccordés, apprennent que l’enveloppe, nécessaire pour la réalisation et le raccordement, est bel et bien débloquée. Les entreprises auxquelles ces projets sont confiés tardent à les réaliser et cela sans raison apparente ou justifiée. « De qui se moque-t-on ? », nous diront les enseignants qui nous ont approchés pour dénoncer cette situation. Cela fait des mois voire des années qu’ils n’arrêtent pas de nous mener en bateau ! Et d’ajouter : « l’APC nous a pourtant assurés que le projet a été confié a une entreprise et que, dans peu de temps, elle allait prendre en main notre cas. Bien entendu, nous ne les avons pas crus, dans la mesure où ce n’est pas la première que de telles promesses nous ont été faites. Connaissant le fonctionnement de l’administration, nous avons compris que rien ne ferait. Et comme nous l’avons prévu, l’entreprise ne s’est même pas présentée pour lancer les travaux ! Pis encore, elle ne s’est même pas donné la peine pour nous donner des raisons valables pour ce retard. A ce jour, rien n’est fait, nous avons frappé à toutes les portes, mais en vain. On attend toujours, mais jusqu’à quand ? Notre patience a des limites ! Faut-il recourir aux actions de rues pour que ces derniers prennent en main et en charge notre situation ? » Et terminent en disant : « Si avant la fin de ce mois en cours les choses ne bougent pas, nous allons passer à d’autres actions puisque c’est le seul langage qui les autorités comprennent. »Soulignant que de nombreux villages sont dans cette même situation et attendent que leurs foyers soient raccordés à cette commodité qui existe en abondance dans notre pays. Nous avons recensé environ une dizaine de villages, tels qu’Afensou, Tigil L’Hadj Ali, Thaguemount boudfel, Ighil Guefri, Aggouni Thgermine, mais aussi de nombreux quartiers qui ne sont toujours pas raccordés au gaz naturel. L’APC n’est pas la seule cause de ce retard, les entreprises aussi ont leur part de responsabilité. Enfin, en attendant que la situation s’améliore, les citoyens continuent de souffrir le martyre. Ils souhaitent que les entreprises prennent en charge leurs doléances.
Youcef Ziad