Une demi-journée de grève sera décrétée, lundi, par tous les travailleurs des caisses de la sécurité sociale à Tizi-Ouzou. L’action intervient affin de dénoncer les engagements non tenus de la direction générale du fonds national de péréquation des œuvres sociales (FNPOS). Les travailleurs du FNPOS à Tizi-Ouzou reviennent une fois de plus à la charge. En effet, après avoir annulé une première action de protestation suite aux promesses de la direction générale il y a de cela une semaine, voila que le mouvement est relancé mais aussi élargi aux autres secteurs de la sécurité sociale de la wilaya. En effet, dans une déclaration rendue publique par les sections syndicales du secteur, affiliées à l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), datant de jeudi passé l’on annonce une demi-journée de grève pour lundi. Elle sera observée par toutes les caisses de la sécurité sociale à Tizi-Ouzou à compter de 8 heures du matin. Cette action commune intervient « en guise de solidarité avec les grévistes de la faim du FNPOS ». C’est ce que souligne le même document transmis à la rédaction. L’action a été décidée jeudi, suite à une réunion des différentes sections syndicales des secteurs de la sécurité sociale, à savoir CNAS, CASNOS, CNR, CACOBATPH, CNAC et FNPOS, tenue dans le but de dénoncer « énergiquement, et une fois de plus, les attitudes machiavéliques du directeur général du FNPOS ». Pour ces mécontents, ledit directeur général « a poussé son outrecuidance, et sans aucune pudeur, à renier les engagements pris par ses représentants lors de la réunion de négociations avec les instances de l’UGTA ». Car, pour rappel, annoncée dans un préavis de grève, l’action des travailleurs du FNPOS prévue pour la semaine dernière a été annulée. Ceci, après des engagements de la direction générale de répondre aux revendications soulevées par les travailleurs. Des engagements, dont le maintien semble ne pas être à l’ordre du jour de la direction. Les sections syndicales notent ainsi dans leur déclaration que le directeur général du FNPOS « remet en cause le procès verbal sanctionnant le protocole d’accord en date du 07/01/2015 portant signature de ses mandataires, appuyé par la volonté affichée par les représentants syndicaux du FNPOS à mettre un terme à leur mouvement de grève ». Elles déplorent « le comportement abusif de ce même responsable, qui se croît au dessus des lois de la République, notamment les textes régissant le secteur de la sécurité sociale, et s’impose comme un despote ». Les protestataires soulignent être « soucieux du devenir du fonds, suite à la gestion irrationnelle et aléatoire des cotisations des travailleurs Algériens, et de l’avenir aux horizons obscurs du FNPOS, caractérisé par des retards flagrants dans la réalisation de ses objectifs aux seuls intérêts de ses cotisants et travailleurs ». Ils interpellent les plus hautes autorités pour mettre un terme à de tels comportements ». Ils affirment, en effet, qu’« au lieu de concrétiser les objectifs qui lui sont assignés, tout en assurant la pérennité du fonds, cette direction générale et son démembrement régional s’acharnent contre les travailleurs et leurs représentants légitimes qui n’ont, sans cesse, dénoncé cette situation dans le respect de la loi et la sauvegarde de cet acquis qui leur sont ô combien chers, et qui continuent à croire en cette noble institution ». Par ailleurs, en plus de cette grève prévue pour après-demain, les protestataires menacent d’initier d’autres actions à l’avenir. En effet, soulignent-t-il, « nous nous réservons le droit d’user d’autres actions que nous confèrent les lois de la République, et ce, jusqu’à l’aboutissement des revendications légitimes et réglementaires ». Des revendications qui sont, ajoutent- ils, « déjà reconnues par les directions générale et régionale du FNPOS, comme l’atteste le protocole d’accord signé conjointement par les instances syndicales (union de wilaya et union locale de Tizi-Ouzou et fédération) UGTA, la direction générale, représentée par son DAG et son chargé du contentieux et la directrice régionale, en date du 07 janvier 2015 ».
T. Ch.