Alors que la grève déclenchée par les lycéens est presque à sa quinzième journée, le mouvement n’est pas prêt de se terminer d’autant plus que pour ces élèves, la tutelle fait la sourde oreille à leurs revendications à savoir, en premier, la limite des cours à réviser pour le baccalauréat, revenir sur l’ancien barème de notation ainsi que sur la date du « bac blanc » pour leur laisser au moins une vingtaine de jours pour les révisions. Cependant, si le problème concerne uniquement les élèves des classes de troisième année secondaire, il n’en demeure pas moins que les autres élèves sont forcés de suivre leurs aînés. Ainsi, à Draa-El-Mizan, en ce lundi, deuxième jour de semaine, les élèves du lycée « Si Moh Ennachid » ont repris normalement les cours comme l’ont fait également ceux du lycée « Ali Mellah » mais ces derniers ont été contraints à partir de 9 heures à sortir de leurs classes par ceux du lycée mitoyen « Saïd Hamdani » qui avaient forcé le portail de l’établissement en présence d’un petit groupe de parents d’élèves qui était là bien avant la rentrée des classes, répondant ainsi à la convocation de l’administration du lycée «Ali Mellah ».
« Comme vous voyez, notre nombre se compte sur les doigts d’une seule main alors qu’il y a plus de mille lycéens, c’est regrettable de faire un tel constat mais nous ne pouvons pas dire plus », nous déclare un parent d’élève car il y en avait en tout quatre personnes.
Sur l’esplanade qui jouxte ce premier établissement d’enseignement secondaire du sud de la wilaya, un ancien membre de l’association des parents d’élèves se souvient de leurs interventions auprès des élèves.
Essaid Mouas