Les établissements scolaires toujours fermés

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Si le mauvais temps persiste, les élèves des établissements scolaires, tous paliers confondus, de la région de Aïn El Hammam, risquent de prolonger les vacances forcées auxquelles ils sont astreints, depuis maintenant près de quinze jours.

Comme à chaque chute de neige, cette fois encore, les élèves sont retournés chez eux dès l’apparition des premiers flocons, depuis le 22 janvier. Auparavant, ils avaient «séché» quelques jours malgré eux, pour les mêmes raisons. Il faut admettre que le froid conjugué aux difficultés de transport du personnel et des enfants, ne permettent pas l’ouverture normale des lycées et autres collèges et écoles primaires. Comme c’est la coutume, maintenant, les élèves ne reprendront le chemin des classes qu’à la fonte des neiges,  en espérant que le verglas ne se mettra pas de la partie. Ainsi, pour la deuxième fois cette année, les caprices de Dame Nature obligent nos potaches à rester à la maison. Devant cet état de fait, les parents, particulièrement, ceux des candidats aux différents examens, manifestent leur inquiétude et ne savent quelle position adopter. «Rien ne dit que la neige ne reviendra pas encore pour blanchir entièrement ce trimestre», nous confie le père d’un élève de terminale, qui pense «demander à l’association des parents d’élèves de proposer la réduction des vacances de printemps pour essayer de limiter le retard.»  Les enseignants, quant à eux, ne perdent pas de vue le retard qu’ils vont devoir rattraper pour mener à terme leur programme. «Il n’est guère facile d’opter pour des cours accélérés comme le suggèrent certains», déclare un professeur du cycle moyen qui assure que ses collègues sont conscients de la situation. Ils estiment que «pour le moment il n’y a guère lieu de s’inquiéter. Le retard ne sera difficile à combler que si d’autres aléas surviennent pour perturber le rythme normal de l’année scolaire.» Les grèves des enseignants qui pointent à l’horizon, tout comme les mauvaises conditions climatiques annoncées par la météo, pour les prochains jours, ne semblent pas contribuer à apaiser l’inquiétude des parents, impuissants face à la nature.

A.O.T.

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