Le tribunal de la ville de Lakhdaria, située à une quarantaine de kilomètres au nord de la wilaya de Bouira, a condamné mardi dernier, le président de l’APC d’El-Adjiba, à deux mois de prison avec sursis et à verser 25.000 DA à la partie adverse et 20 000 DA à titre d’amende judiciaire. Le motif retenu par le tribunal à l’encontre du maire d’obédience FFS, est menace avec insultes et atteinte à l’honneur du premier adjoint maire de l’APC. En effet et d’après les déclarations de certains élus de ladite assemblée, les faits de cette affaire remontent à la date du 28 octobre 2013, lors d’une réunion ordinaire des membres l’exécutif de l’APC. Les élus devraient débattre du budget primitif de la commune, et c’est à ce moment qu’une altercation verbale s’est déclarée entre les deux élus. Lors de la précédente audience, le parquet avait requis une peine de six mois de prison ferme et une amende de 50.000 DA.
A noter par ailleurs, que le même responsable est également impliqué dans une deuxième affaire judiciaire, liée notamment à une violation du code des marchés publics. Ce dernier devait comparaître en compagnie de 08 autres personnes (04 élus de l’APC, 02 comptables et 02 fournisseurs) devant le juge d’instruction près le tribunal de Lakhdaria, dans la soirée d’hier. Dans une déclaration rendue publique, hier, le groupe d’élus de l’opposition de l’APC d’El-Adjiba interpellent le wali de Bouira, pour l’application de l’article 43 du code de la commune. Le même article stipule clairement que «L’élu faisant l’objet de poursuites judiciaires pour crime ou délit en rapport avec les deniers publics ou pour atteinte à l’honneur ou ayant fait l’objet de mesures judiciaires ne lui permettant pas de poursuivre valablement l’exercice de son mandat électif, est suspendu par arrêté du wali, jusqu’à intervention de la décision définitive de la juridiction compétente».
O.K.