Six points inscrits à l’ordre du jour sont étudiés et approuvés par l’assemblée ordinaire de l’APC de Tadmaït, avant-hier. Il s’agit en effet de : l’approbation du marché du chemin menant à Aït Ouarzedine pour une somme de 17 612 010,00 DA, la budgétisation relative aux travaux de réhabilitation de l’école Bayou pour une somme de 1 640 000, 00 DA, la prise en charge des trousseaux scolaires pour un montant de 1 573 200, 00 DA, la demande de changement d’intitulés : réaffectation de reliquats et répartition de subventions aux associations entre autres. D’emblée, les élus FFS remettent en cause l’élaboration des points inscrits à l’ordre du jour, sans consultation des élus. Ce qui a provoqué un incident. S’en suivit un débats houleux qui fut difficilement maîtrisé par le maire qui a tenu à rappeler ses prérogatives. Les élus opposants se sont abstenus au vote. «Nous avons proposé d’autres écoles et c’est l’école Bayou qui a été retenue pour son urgence : (certaines classes sont fermées pour cause d’infiltrations d’eau). L’entreprise la moins disante est retenue et les délais n’excéderont pas les 75 jours !» explique le maire. La prise en charge des trousseaux scolaires déjà distribués à la rentrée scolaire a concerné 1 250 élèves pour une somme de 1 573 200,00 DA. La réaffectation du reliquat de 90 millions de centimes de la réalisation du dalot au village Abla vers le village Ianène et de la piste Adoul en réalisation de dalot au village Ighzar Larbaâ pour 190 millions de centimes a suscité de vifs débats : «Il y a des priorités qu’il fallait prendre en considération avec la collaboration des comités de villages» tempête l’opposition. Les explications du maire étaient irrecevables pour les élus du FFS qui lui reprochaient d’avoir agi sans aucune consultation. Ce qui ne changera en rien l’approbation du point en question. Une somme de 250 millions de centimes est répartie entre une douzaine d’associations sportives et culturelles de la commune de Tadmaït dont la Jeunesse Sportive de Tadmaït ( JST) qui se taille la part du lion avec une somme de 120 millions de centimes, somme qui demeure toujours en deçà des besoins du club. Les autres se situent entre 50 000 DA et 550 000 DA !» Des subventions qui ne couvrent même pas le tiers des dépenses de l’association. «Nous aurions aimé que les subventions soient plus conséquentes mais, nous ne pourrions faire autrement. Elles sont faibles et ne peuvent couvrir les besoins !» se désole le maire. Un élu soulève le problème d’inondation des caves des bâtiments de l’AADL « sur une hauteur de plus d’un mètre. Il y a danger imminent pour les habitants et pour les bâtiments !» Le maire prend note «nous attirerons l’attention des responsables de l’AADL, au plus vite !»
Arous Touil