Les lycéens exclus ne décolèrent pas à Barbacha…

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Les 30 élèves exclus du lycée Beyahia M. Ameziane de Barbacha sont revenus à la charge, jeudi dernier, pour protester contre leur exclusion de l’établissement, après leur échec à l’épreuve du baccalauréat et ce, en procédant à la fermeture du portail principal du lycée et au blocage de tout accès aux salles de classes. Cette procédure adoptée a provoqué un arrêt des cours durant toute la journée, du fait que les élèves scolarisées du même établissement ont préféré rentrer chez eux. A en croire une source proche dudit lycée, il a fallu l’intervention de la gendarmerie locale pour que ces contestataires libèrent l’accès principal de l’établissement et quittent les lieux. Toutefois, il était déjà trop tard pour reprendre les cours, étant donné que le lycée a déjà été déserté au moment où il était sous le contrôle de ce groupe d’anciens élèves, qui exigent coute que coute leur réintégration. La direction du lycée en question est, de son côté catégorique. Le conseil a tranché objectivement et définitivement sur ce cas et ces élèves mécontents ne répondent aucunement aux critères leur permettant de refaire l’année. En clair, un paramètre pour le repêchage des recalés au bac a été défini, en prenant compte de la moyenne générale de l’année scolaire, de celle obtenue au bac, du nombre d’absences et bien sur de l’âge. Pour ce, notre source indique que tous ces élèves sont nés avant 1994, donc chacun d’eux a plus de 20 ans. Certains ne possèdent même pas la moyenne requise et d’autres ont accumulé un nombre d’absences énorme. De l’autre côté les parents des élèves scolarisés ont la peur au ventre que le scenario de ces mouvements de contestations se reproduise, chose qui va hypothéquer l’année scolaire, notamment pour les élèves des classes terminales. Des rumeurs circulent d’ores et déjà que ces exclus menacent de revenir cette semaine avec des actions plus musclées, pouvant mener à des perturbations des cours, synonyme de retard dans l’avancement du programme scolaire. Reste à dire que ces mécontentements sont la conséquence du manque de préparation avant même le bac à ce genre de situation. Autrement dit, la formation professionnelle est une autre et magnifique alternative et expérience à promouvoir pour absorber une partie des exclus et leur donner une autre chance à assurer un avenir meilleur.

Nadir Touati

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