Malgré la lourde défaite de 4 buts à 1 face à l’équipe de Taguemount Azzouz, M. Saïd Demiche, président du CSA/US Tafoughalt, n’en continue pas moins de montrer un visage serein et confiant devant ses poulains et même en venant à notre rencontre.
La Dépêche de Kabylie: Avant de revenir sur cette rencontre face à l’équipe de KC Taguemount Azzouz, quel est le climat au sein de votre club depuis la démission de l’entraîneur et président de section, M. Hocine Demiche ?
Saïd Demiche : C’est simple, depuis, je détiens tous les pouvoirs, à savoir président du CSA, président de la section et en sus entraîneur.
Ce n’est pas si simple même pour un universitaire comme vous ?
Comme je l’avais déclaré auparavant dans ces mêmes colonnes, ce n’est pas facile d’être au four et au moulin, mais il faut assumer ses responsabilités jusqu’au bout, ou tout au moins respecter ses engagements moraux envers les villageois. Cependant, aucun club ne peut être géré par une seule personne et dans le cas de l’US Tafoughalt, je ne suis pas seul au CSA qui appartient au plus important village de la commune d’Aït Yahia Moussa. Donc, pour les postes de président de section et d’entraîneur, nous sommes en concertation sur le choix des personnes à désigner.
Soyons réalistes et examinons votre bilan jusqu’à cette dernière journée, avec à l’aller trois victoires, deux nuls et cinq matchs perdus, et à la phase retour, les choses vont plus mal avec trois défaites consécutives…
Je suis d’accord mais ce n’est pas pour autant qu’il y a le feu en la demeure. Vous n’avez qu’à voir le cas de l’Olympique de M’Kira qui, lors de la phase aller, avait enregistré dix défaites consécutives et maintenant, vous voyez ses résultats.
Mais dans notre cas, notre plus grand et plus important problème réside dans l’impraticabilité de notre aire de jeux qui nous sert pour les entraînements alors que je n’ai pas cessé depuis plusieurs mois, d’attirer l’attention des responsables de notre APC à ce sujet. D’ailleurs, je saisis cette occasion pour réitérer mon appel aux autorités locales afin de prendre en charge les travaux de cette aire de jeux.
Des problèmes financiers ?
C’est le problème de tous les clubs, d’autant plus que les subventions allouées tardent à arriver, mais avec la compréhension de nos fournisseurs et de toutes les personnes qui collaborent avec nous, nous arrivons toujours à nous maintenir mais c’est surtout avec la grande confiance qui règne entre nous qu’heureusement on arrive à avancer.
Un mot pour terminer…
Comme je l’ai déjà dit, il n’y a pas le feu en notre demeure. La sérénité y règne et j’ai une très grande confiance en nos joueurs qui feront tout leur possible pour obtenir de meilleurs résultats. Je tiens également à remercier notre journal La Dépêche de Kabylie qui est toujours présent à nos côtés.
Entretien réalisé par Essaid Mouas