Le moudjahid Si Ouakli tire sa révérence

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En présence d’une foule nombreuse, qui a bravé le froid glacial et la neige qui n’a cessé de tomber sur les hauteurs de Frikat, le moudjahid Kheloui Akli, dit Si Ouakli, a été inhumé au cimetière d’Aït Ahniche, après la prière du vendredi. Un grand nombre de ses frères d’armes sont venus de toutes les régions. Beaucoup de citoyens ont tenu à lui rendre un dernier hommage. Né en 1937, fils d’Essaid Ben Ali et de Gaci Fatima, le défunt était issu d’une famille modeste des hauteurs de Frikat. « Si Ouakli était l’un de ceux qui étaient avec mon défunt père avant qu’il ne tombe au champ d’honneur, les armes à la main. Ils avaient tous livré un long combat contre les forces ennemies», nous confie M. Mohamed Boubaghla, fils du lieutenant chahid Saïd Boubaghla, chef de la région I et adjoint de la zone 4 de la wilaya III, tombé au champ d’honneur le 26 juillet 1960, à Aït Boumaza (Frikat). Tous les anciens compagnons du défunt ont tenu à témoigner du courage de Si Ouakli dans les différents combats ou embuscades qu’ils avaient livrés contre les  unités françaises. «Si Ouakli avait rejoint l’ALN très jeune. Il n’avait que dix-neuf ans. C’était en 1956. Il était animé d’un grand esprit de sacrifice. Il a servi la cause nationale jusqu’à l’indépendance, dans le secteur 1 de la région 1, où il avait été blessé par deux fois. Mais à peine guéri, il rejoignait ses compagnons», nous déclare un autre ancien moudjahid. A l’indépendance, alors qu’il pouvait facilement continuer à servir au sein de l’armée nationale populaire, il décida de regagner son foyer pour se consacrer au travail de la terre.

 Essaid Mouas

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