USM Béjaïa, la force tranquille

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Ayant vu le jour il y a seulement un peu plus d’une année, soit exactement le 29 août 2004, l’USM Béjaïa doit d’abord une fière chandelle à ses dirigeants et au staff technique qui font d’elle une équipe respectable et fair-play aussi.Avec des jeunes du terroir, tels que Belahbib, les cousins Ziane, Laïb, Younsaoui et autres, plus les nouveaux venus que sont Ayadi, Saâdaoui, Chougui, Harfouche et M’atouri, le coach Yazid Azzi est en train de “monter” un groupe homogène et compétitif qui consiste à perpétuer la tradition chez l’USMB : celle d’une équipe ambitieuse qui ne veut point déroger à la règle comme elle l’a si bien fait durant l’exercice écoulé où elle a raté de peu l’accession en régionale. Cette saison encore, les camarades de Belahbib ont réalisé jusque-là un sans-faute avec cinq victoires en autant de matches joués avec en prime cette méritoire place de leader. Pour le responsable technique de l’USMB, M. Azzi, “beaucoup de travail reste aussi à accomplir pour pouvoir atteindre le top niveau” même si pour lui “le top niveau ne peut être conçu avec de mauvaises conditions de travail quand on connaît l’exiguïté et la dégradation du stade Benallouache”. Pour notre interlocuteur et s’agissant du parcours de son équipe, “celui-ci est satisfaisant mais il n’y a pas lieu de s’enflammer car le plus dur reste à faire”. Pour lui, des équipes comme l’ES Timezrit, l’AS Taâssast et la JS Lota peuvent, elles aussi, se joindre à la course pour l’accession. Concernant le niveau du championnat de Béjaïa, cette saison, M. Azzi a dit qu’il n’y a pas une grande amélioration du moment que les moyens financiers et infrastructurels font toujours défaut chez nos clubs. En conclusion, M. Azzi a préconisée un débat large et sérieux sur la meilleure manière de prendre en charge les petites catégories qui ne se trouveraient pas, dans la plupart des cas, entre de bonnes mains, selon lui. Pour étayer ses dires, M. Hanache, président de l’USMB citera, pour sa part, l’exemple des jeunes catégories de son club, lesquelles, d’après lui, “ont été brutalisées, voire terrorisées samedi dernier à Timezrit par des énergumènes du club local”.

B. Ouari

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