Le Satef réclame une représentativité syndicale

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Le syndicat autonome de l’éducation et de la formation (Satef) dénonce la commission chargée du dossier des logements de fonction et d’astreinte à Tizi-Ouzou. Une commission dans laquelle le syndicat, à travers son secrétaire générale, revendique une représentativité syndicale. C’est lors d’une conférence de presse initiée au siège du Satef que le secrétaire général de ce dernier a tenu à dénoncer la commission chargée du dossier des logements d’astreinte. L’installation de cette commission, rappelle Boualam Amoura a été décidée par la ministre de l’éducation nationale lors de sa visite de travail et d’inspection effectuée au sein de la wilaya. Ceci, suite aux dénonciations faisant état d’occupants illégaux. Pour le Satef, sur le terrain, le travail de la commission est à plaindre. Parlant de dépassements de la commission qui ferme les yeux sur des squats de logements de fonction par des occupants étrangers au secteur de l’éducation, le syndicat appelle à la représentativité syndicale dans la commission où les syndicalistes joueront le rôle d’observateurs. Dans le même sillage, les syndicalistes expliquent qu’il faut savoir qui occupe ces logements, connaître leur nombre réel, connaître les extras, avant de passer à l’expulsion. Pour le secrétaire général, l’expulsion ne devrait toutefois pas toucher au dépourvu les retraités de l’enseignement.  Pour le Satef, il est primordial qu’une période soit accordée aux retraités afin de pouvoir trouver où aller. Un point de vue partagé par les retraités eux-mêmes à travers des représentants qui se sont organisés en mouvement. La conférence de presse a aussi été l’occasion d’annoncer la naissance d’un regroupement autonome des retraités du secteur de l’éducation. Une organisation initialement inscrite sous le sigle provisoire du «Regroupement des retraités de l’éducation» et placée sous l’égide du Satef. Dans une déclaration rendue publique par les représentants du regroupement, lors de la conférence de presse, ces derniers ont mis aussi en avant comme en plus de «bénéficier de garder le logement de fonction et ceci, tant que le retraité n’a pas où habiter», «des prestations accordées par les œuvres sociales», en plus du « droit d’être reçus respectueusement dans les différents services des directions de l’éducation». Le mouvement des retraités est, par ailleurs, appelé à s’élargir en mouvement national. C’est ce qu’expliquaient hier ses initiateurs ainsi que les représentants du Satef qui ont instruit leurs représentants à travers le territoire de la wilaya à approcher les retraités. Par ailleurs, le Satef qui prend part à la grève des deux jours initiée par la majorité des syndicats du secteur à l’échelle national, parle d’un taux de suivi satisfaisant. Le coordinateur de wilaya du syndicat parlait « près de 65% pendant les premières heures de la journée sans prendre en compte certaines régions de la wilaya où le taux de suivi de la grève par leurs établissements ne nous est pas encore parvenu». Le syndicat tout en avouant que les portes du ministère sont ouvertes au dialogue, tel exprimé par la ministre Benghebrit elle-même, il n’en demeure pas moins que «nous voulons un dialogue qui apporte ses fruits», souligne Amoura. Rappelant à l’occasion les principales revendications du syndicat, à l’image de la révision du statut particulier ou «quelques retouches doivent encore être apportées», comme la gestion du dossier des œuvres sociale jugée «douteuse» et pour laquelle le syndicat appelle «à ne pas prolonger le mandat des membres de la commission» toute en exigeant une gestion au niveau de la wilaya.

T. Ch.

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