Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, M. Mohamed Mebarki, était en visite de travail et d’inspection, hier, dans la wilaya de Tizi-Ouzou où il s’est penché sur les projets du pôle universitaire de Tamda.
Cette visite s’inscrit, dira-t-il, dans le cadre de la préparation de la prochaine rentrée universitaire de septembre 2015 et dans le cadre de l’approfondissement des réformes universitaires. «Il n’y aura aucun problème pour la prochaine rentrée universitaire, car l’Etat a pris toutes ses dispositions pour qu’elle se déroule dans les meilleures conditions», soulignera M. Mebarki. «Plus de 7000 places pédagogique et plus de 5000 lits seront réceptionnés pour le mois de septembre 2015 », déclarera le ministre. « Ceci va beaucoup aider l’université de Tizi-Ouzou et lui donner plus d’opportunités car c’est désormais une grande université qui reçoit des étudiant des quatre coins du pays», dira-t-il encore. Le ministre a inspecté tous les projets du pôle universitaire de Tamda, à savoir les 17 000 nouvelles places pédagogiques en cours de réalisation, ainsi que le chantier des 5 000 lits. L’entreprise espagnole (GRUP EUROCASA SL) saisira cette occasion pour exposer le problème d’un avenant impayé au ministre qui s’est engagé à le régler. Et l’entreprise à son tour s’est engagée à livrer, au mois de juillet, 3000 places pédagogiques sur les 6000 qu’elle est en charge de réaliser. Le ministre inspectera également les 220 logements LPL, le programme des 244 logements LSP et visitera le projet de la cité universitaire «Rhahlia». Au niveau de la cité universitaire des garçons de Rhahlia, le ministre a été accueilli, banderoles à la main, par les travailleurs des œuvres universitaires en grève. Ils lui ont exposé leurs problèmes socioprofessionnels au même titre que le comité des étudiants de la dite cité qui lui ont fait part de leurs conditions d’hébergement et d’études, via des photos sur une tablette. A une question sur le préavis de grève déposé par le CNES, le ministre dira : «Ce sont des représentants des enseignants de l’université qui sont tout aussi responsables que leur recteur et leur ministre de la bonne marche de l’université algérienne. Il est tout à fait normal qu’ils posent leurs problèmes. Je vais les rencontrer et j’ai beaucoup de bonnes nouvelles à leur annoncer».
Karima Talis