«Nous condamnons la prise en otage de nos enfants»

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La grève de deux jours qui a paralysé le secteur de l’éducation, mardi et mercredi, à l’appel de sept syndicats, n’a pas laissé indifférente la Fédération des associations des parents d’élèves de la wilaya de Béjaïa (FAPE), qui a dénoncé «une prise en otage des élèves». «Nous ne sommes pas contents de ce recours répétitif à la grève par les enseignants. Nous dénonçons une prise en otage de nos enfants», a indiqué un responsable à la FAPE. Ce dernier s’inquiète du devenir des élèves, notamment ceux qui s’apprêtent à passer des examens de fin d’année. «Ces grèves perturbent la scolarité de nos enfants, surtout les candidats aux examens de 5e, du BEM et du BAC. Le service minimum n’est même pas garanti pour ces candidats. Cela mène notre école à la ruine», a-t-il regretté. Par ailleurs, la FAPE, qui juge légitimes les revendications des travailleurs de l’éducation, appelle à privilégier la voie du dialogue entre les syndicats et la tutelle. De leur côté les élèves ont manifesté leurs inquiétude et mécontentement devant ce recours récurrent des enseignants à la grève. «Nous sommes vraiment inquiets, car si la grève perdure nous risquons de ne pas terminer nos programmes. Nous avons vécu une même situation, l’an dernier, et ça a influé négativement sur les candidats aux examens du bac», a affirmé un lycéen de Béjaïa. Notons par ailleurs que le Cnapest-élargi a appelé pour sa part, à une grève de deux jours à partir de lundi prochain.

 B.S.

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