Beaucoup reste à faire pour Ihamouthène!

Partager

Si la grappe de villages de Tafoughalt composée d'au moins quinze quartiers importants a déjà bénéficié d'un programme important d'éclairage public, il se trouve que certains d'entre eux manquent de lampadaires.

L’exemple nous vient d’Ihamouthène.  » Nous avions bloqué la RN 25 le vingt-six octobre dernier au lieu-dit Tamda Ali pour justement exiger l’amélioration de notre cadre de vie. Nous avions alors discuté avec les autorités trois points essentiels à savoir le réseau d’assainissement, celui de l’eau potable et l’éclairage public », nous rappellera un membre du comité de ce quartier. Concernant, l’opération d’assainissement, elle est en cours. D’ailleurs, poursuivra cet interlocuteur, elle est grandement attendue par les habitants surtout ceux qui ont construit des habitations dans le cadre de l’habitat rural. Pour les autres revendications, rien n’est encore fait. Pour le moment, ces habitants reçoivent de l’eau car c’est l’hiver. Mais, ils craignent la pénurie en été.  » Il faut que le réseau entier soit refait. Le calibre des conduites ne satisfait plus la demande des citoyens qui a quadruplé depuis la fin des années 70. Un autre réseau s’impose », estimera un autre représentant d’Ihamouthène. Indubitablement, ce qui endure le quotidien à ces citoyens, est le manque d’éclairage public.  » Certaines lampes sont grillées et elles n’ont pas été  remplacées. Et puis, il y a lieu aussi d’étendre ce réseau car ces derniers jours, il y a même une recrudescence des vols et incursions même dans les domiciles », nous confiera la même personne.  » Dernièrement, des voleurs se sont introduits dans un hangar et à la faveur de l’obscurité ils se sont emparés de sacs d’olives. Il y a eu aussi d’autres larcins, c’est pourquoi nous jugeons que cette commodité urge dans notre quartier », conclura ce membre de la Djemaâ d’Ihamouthène. Dans ce village, à Tafoughalt-centre, nous avons entendu que pas moins d’une semaine déjà un groupe de malfaiteurs allait commettre un acte dans un atelier de soudure. Heureusement, le propriétaire y dormait et il avait appelé ses frères au secours. Les malfaiteurs ont alors pris la fuite. La commune d’Ait Yahia Moussa est, elle aussi, dépourvue de corps de sécurité: ni gendarmes ni policiers. Le chef-lieu n’échappe pas à cette insécurité dénoncée aussi bien par les responsables locaux que par les citoyens.  » Pourtant, une sûreté semi urbaine y est réceptionnée depuis plus de trois ans. Elle est toujours fermée sous prétexte qu’il n’y a pas de célibatorium pour accueillir les hommes en bleu », nous dira un habitant de l’immeuble en face de l’ex mairie.

Amar Ouramdane

Partager