L’association « Assirem d’Ait Ailem », un village de la commune de Ain El Hammam, ne cesse de nous étonner par ses activités qui vont au-delà des limites de la commune. Sans bruit, elle initie des actions caritatives au profit des malades ou des démunis, à longueur d’année. Après la création il y a quelques années du centre d’aide aux enfants en situation d’handicap, Assirem revient, cette fois, avec un projet plus important consistant en la création d’un centre d’aide au travail pour les handicapés de plus de dix huit ans. Le docteur Hadji Makhlouf, un médecin dévoué à l’association, qui consacre tout son temps libre à des actions au profit des démunis et des malades, nous annonce qu’il est, en ce moment, en train de finaliser le projet avec les autorités locales qui ne « ménagent pas leurs efforts pour nous venir en aide ». Les locaux ciblés sont pour le moment disponibles. L’ancien CEM de Ouaghzen, désaffecté serait le lieu idéal pour accueillir ce noble projet puisqu’il dispose de locaux et d’espace de distraction qui feraient le bonheur de ses futurs hôtes. L’établissement ainsi projeté ne s’éloignera pas de sa mission originelle et aura pour mission la préformation professionnelle des handicapés. Jusqu’à présent, cette frange de la société résidant dans la région, ne trouve nulle part d’endroit où suivre une formation qui la préparerait à entrer dans le monde du travail. Ce privilège a toujours été réservé aux familles de handicapés qui résident dans les grandes villes dotées de structures spécialisées. Notons que Hadji Makhlouf et son équipe de bénévoles, sont à la base de la création du centre pour enfants handicapés « Si Mokrane », qui accueille actuellement de nombreux enfants qui viennent des quatre coins de la région. Un centre de formation professionnelle serait pour ces jeunes, une sorte de palier supérieur où ils accéderont pour en sortir avec un métier. Nous ne doutons pas que de nombreuses difficultés matérielles et financières viendront compliquer la tâche, si noble, des initiateurs du projet. Mais, rompus à ce genre de travail, ils auront vite fait de les aplanir, surtout si les bienfaiteurs, sensibilisés à cette noble cause, se mettent de la partie.
A.O.T.